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 Dalila Laerte

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Dalila Laerte

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Dalila Laerte
Gente demoiselle ~
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Dalila Laerte Vide
MessageSujet: Dalila Laerte   Dalila Laerte EmptyVen 14 Mai - 5:37

    Dalila Laerte Img-0310098sh39

    Dalila V. Laerte —


    Identité ; 02X0806-3033

    3,4-méthlène-métylamphétamine-MDMA as ecstasy

    Nom complet : Dalila Violante Laerte
    - Précisons juste que son deuxième prénom n'a aucun rapport avec son caractère. Aucun. Et il est italien, tout comme ses origines.
    Âge : 23 ans
    Oyeah, majorité, liberté, anarchie, plus à supporter les morveux de la St Andrian's qui m'empêchaient de sécher correctement les cours.
    Surnoms : Lila (pour les intimes), Downtown's Black Pearl (ça c'est pour se la péter dans la rue, pour l'allure quoi), Gente demoiselle (fortement recommandé pour les éventuels clients)


    Métier : Dealeuse, revendeuse de drogues si vous préférez. Il en faut bien pour faire le sale boulot, hein. Laissez tomber vos psy, ça sert à rien.
    Nicotine, valium, vicodin, marijuana, ecstasy & alcohol! C-c-c-coaiiine! Telle est ma devise, youhou ~
    Lieu de vie : Raimyo - 100 rivières. Vous la voyez tout de même pas se trimballer en mini-jupe dans les rues d'Arkmenn? Ou pire, au Basha. La survie de l'humanité serait mise en danger si elle y mettait un pied.
    Lieu de travail (territoire) : Downtown, sur le trottoir en face du Rêves. Ouais, vous vous trompez pas, c'est bien celui avec les prostituées et les deux ou trois poubelles qui trainent. Et la concurrence n'a même pas intérêt à poser ne serait-ce que son simple regard sur le territoire de la gente demoiselle que voilà. Nan, nan.
    Loge : Ios représente.
    Bah quoi?! J'ai toujours kiffé le bleu moi... Nan mais sérieux heureusement que je fais pas partie de la Lux, là bas ils confondent la coke avec le sucre qu'ils foutent dans leur putain de café, pouhahaha. T'sais quoi? Je veux même pas intégrer la Pooja, sont trop coincés là dedans, les affaires tourneraient plus si j'y allais. Han puis faudrait me marier pour ça. Putain, préfère crever. ”

    Diable, mais qui est donc Dalila? Un vulgaire tas de n'importe quoi.

    gamma-hydroxybutyrate as GHB

    Si les dames Vulgarité, Susceptibilité et Arrogance avaient du se réincarner en une jeune fille de 23 ans, elles auraient sans hésiter sauté sur Dalila. Cette jeune trafiquante, issue d'une lointaine péripatéticienne et d'un père non identifié, est sûre d'elle même est bel et bien décidée à faire carrière et surtout, à ne pas se laisser faire. Un peu mythomane sur les bords, elle vous forcera à croire à ses bobards les plus saugrenus et essaiera par tous les moyens qu'elle possède de se faire respecter dans les ghettos. Veuillez excuser son langage, elle ne surveillera jamais.
    Afin d'imposer sa toute puissance envers ses chers clients, la m'zelle, en intelligente jeune dame qu'elle est, a établi un de ces putain de règlement digne de ce nom pour la plus canon des dealeuse, comme elle l'aime se l'entendre dire. Et elle tient à ce que tout le monde sans exception le respecte, surtout ses petits acheteurs qui sont tellement facile à tenir par le bout du nez. Mesdames, Messieurs, âmes sensibles s'abstenir.

    Préambule;
    Les règles ci-dessous ne sont contestables en aucun point et l'intégralité de leur contenu appartient à leur auteur, soit la toute puissante Dalila V. Laerte. Si vous tenez à adresser la parole à celle-ci pour une quelconque affaire, vous êtes priés d'apprendre ce qui va suivre sur les bouts des doigts (le préambule y comprit, vous ne vous en sortirez pas aussi facilement) et de les respecter quoi qu'il puisse arriver. Merci de votre sublime compréhension.

    Règle n°1 - Il est strictement interdit de parler directement ou de manière sous-entendu de façon péjorative de la marchandise ou de montrer n'importe quel signe de désapprobation en ce qui concerne la manière dont la marchandise elle-même est obtenue.

    Nan mais tu crois vraiment que c'est facile, hein? Vas-y je te jure, toutes les semaines, toutes les semaines du mois tu vois, j'escalade les quatre mètres de barbelés pour accéder aux putains de plantations de marie jeanne. Je te jure. Mais vas-y crois moi pas que ça fait quatre mètres! Tu veux que je te montre mes griffures sur les cuisses? Attends deux secondes j'enlève mes collants... Quoi?! Non ma coke elle pas coupée avec du bicarbonate. Ouais mais non, elle pure, bordel, ça se voit pas? Vas-y mais ose dire que ça se voit pas. Je te jure si tu dis qu'elle est coupée... Du sucre? Nan mais dans MA poudreuse!? La grosse blague quoi. Répète?! Ouais, c'est ça, vas-y ca-casse toi! ...Crève!

    Voilà un sujet épineux qu'est la marchandise de Dalila. Elle peut très vite partir dans ses immondes monologues habituels respirants l'une de ses rares qualité, la franchise, si vous émettez un doute à propos du contenu des produits que Lila s'efforce de vendre en se faisant respecter. Bien sûr, vous ne saurez jamais exactement où elle les obtient ni où elle cache les stocks (quoi que, si vous arrivez à l'embrouiller assez, c'est possible qu'elle crache le morceau en moins de deux), il faut surveiller les infiltrés que pourraient envoyer la vile concurrence. Lila vous expliquera de façon plus ou moins clair que son métier à elle, c'est de faire la transition entre vous et la drogue, pas de vous faire un cours sur la façon dont on la trouve. Oh, vous avez sûrement du remarqué son langage aussi. Elle ne maitrise pas tout à fait la langue, et je ne vous parle pas de l'écrit. Que voulez vous, ce n'est pas sa faute si elle vient d'un milieu défavorisé, la pauvre enfant.

    Règle n°2 - En tant que dealeuse consciente, la gente demoiselle qui vous servira décline toute responsabilité en cas d'overdose de la part des clients.

    Mais qu'est-ce j'en ai à foutre qu'il bouge plus? J'ai bien dit que vouloir snifer l'héro c'était un truc de taré, bordel! T'as insisté pour en avoir maintenant t'assumes. Comment ça, il savait pas? Bah fallait le prévenir. Mais je vais pas te répéter trente douze fois que j'ai pas ta putain de piqûre de j'sais pas quoi! Y a pas écrit médecin là! Wesh, tu m'soules, je te file l'adresse de l'hôpital hein. T'as qu'à dire qu'il est tombé du troisième... Oh attends, je m'amène, je viens de me rappeler que j'ai des trucs à aller choper là bas. Wohé attends que je mette mes bottes, merde!

    Juste un exemple pour montrer que quand il s'agit des autres, Dalila est très gamine et ne prend rien au sérieux. Du moins, c'est ce qu'on croit, de l'extérieur. C'est simple: plus elle panique, plus elle est vulgaire, plus elle dit des conneries. Elle préfèrera toujours rester en dehors des problèmes alentours, prétextant qu'elle a déjà bien assez à faire avec les siens. Au fond, Dalila n'est pas si agressive que ça, la seule chose qui réveille son côté violent à souhait, c'est le fait qu'elle sente que vous ne l'écoutez pas raconter ses trucs jusqu'au bout (ce qui est le cas 99,9% du temps, c'est-à-dire tout le temps).

    Règle n°3 - Il n'est en aucun cas autorisé de faire une quelconque remarque sur le sexe ou la loge de ladite demoiselle.

    Hein? Combien je prends pour… Nan mais ça va pas, hého! C'est pas parce que je suis une fille et que je suis pauvre que je suis une prostituée. Puis je suis même pas pauvre d'abord. Tu vois, moi je suis pas comme les clochards de la Ios là, j'ai une putain de baraque avec une vraie cave d'abord. Ouais. Et euh arrête de regarder mon décolleté hein, sinon je te jure sur ma tête que j'appelle Detlev et qu'il va venir te péter ta tête à toi! Ha, dans ta face!

    Oui, Dalila lutte jour et nuit (enfin, surtout nuit) pour que les gens n'aient plus ce fichu cliché du gros dealeur baraqué qu'ils ont dans leur tête. Et surtout, elle n'aime pas qu'on la croie de la race inférieure, c'est-à-dire qu'on la confonde avec une prostituée, pourtant il faut dire que c'est facile, vu l'apparence qu'elle a. Sachez que depuis le jour où elle a su ce que faisait sa mère, elle s'est juré de ne pas suivre la voie qui lui était destinée. Donc quand on se prend pour une lionne, qu'on a soif de puissance, qu'on est terriblement indépendante et qu'on sait hurler sur les gens en les embrouillant sans faire exprès, naturellement, on reste dans la catégorie de métiers 'Autres', mais la différence c'est qu'on devient dealeuse. Logique, non?
    Oh, vous vous demandez sûrement qui est Detlev. C'est simple, c'est son petit copain. Elle pourra tout vous dire sur lui, sauf son nom de famille et l'endroit où il se trouve à l'heure actuelle. D'ailleurs, personne ne sait si il existe vraiment, on ne l'a jamais vu, mais par contre, on sait qu'il est très grand, très blond et très fort. Chouette comme menace, hein? C'est sûrement grâce à ce bon ami imaginaire que Lila réussit à se sortir des gros ennuis dans lesquels elle arrive à se fourrer.

    Règle n°4 - Si vous tentez l'expérience unique, inouïe et sublissimement sublime de vouloir être un client de Black Pearl, vous devez avoir un système nerveux solide, en d'autres mots de ne pas être accro aux substances que vous prenez.

    Moi, tu vois, je suis gentille, je te dis bien: 'les mushrooms c'est la dépendance psycho'. Et toi, toi là ouais, qu'est-ce tu fais? Qu'est-ce tu fais?! Bah t'en inhales pleins alors que ton cerveau tient pas la route, 'spèce de grosse nouille! Nan, je t'en redonnerai pas, tu m'énerves, t'es trop speed. Tu m'soules. Mais euh me harcèle pas! Nan, t'en auras pas, t'es sourd ou quoi? Ranafoutre que t'es stressé dans ta vie… Oh, attends, tu veux un truc pour te détendre? Genre si tu veux j'ai de la kétamine. C'est un peu vieux mais ça détresse assez bien. Tu veux? Je te fais une réduction, tu me fais pitié à trembler comme ça.

    Dalila est une dealeuse hors du commun, certes, mais elle n'échappe pas à un fâcheux inconvénient typique du métier: les clients qui s'injectent des trucs dans les veines et qui après viennent vous pomper l'air pour vous en redemander toujours plus. Donc les toxico qui appellent Lila à trois heures du matin pour lui demander si elle peut venir leur livrer leur came, non merci, c'est bien clair? Elle n'est pas livreuse de pizzas, manquerait plus que ça! C'est une dealeuse, une rebelle de la société, une hors la loi, la reine des reine. Donc si vous êtes addict à tout et n'importe quoi, n'attendez plus, allez vous faire interner au lieu d'embêter les braves gens qui ne penseraient jamais, ô grand jamais à empirer votre cas déjà désespéré. Braves gens dont fait partie Dalila, bien sûr.

    Règle n°5 - Dernier point, vous êtes priés de ne pas demander à la jeune et délicate demoiselle ici présente de tester les nouvelles drogues pour vous. Allez donc vous achetez un cobaye.

    Comment ça, si j'en prends? Mais de quoi je me mêle? C'est ma vie privée, t'as pas à savoir si j'utilise ce que je vends à des fins personnelles, nan mais! Han je vois, tu voulais me tester, hein? Asy, dis que tu voulais me faire faire une overdose, hein? C'est qui, c'est la concurrence qui t'envoie? Anyway les autres dealeurs de la rue sont des gros thons, alors si t'as un problème avec moi retourne les voir, nah!

    Au fond, vous voulez savoir la vérité? Dalila est saine, elle ne prend presque jamais de drogue. Un petit rail de coke de temps en temps, et c'est tout, il faut dire ce qui est. Elle fume, boit à l'occasion, mais ne se drogue pas. N'est-ce pas magnifique? Elle ne considère pas ça comme un secret, mais c'est tellement peu évident qu'elle n'a pas besoin de le cacher. Ses seules éventuelles addictions, sont s'habiller vulgairement et mastiquer du chewing gum bruyamment. Tout ça pour dire que Dalila est juste une fausse rebelle, mais presque personne n'a réussi à démasquer cette facette de sa personnalité, si visible et si camouflée à la fois.

    Dalila crie, hurle, insulte, injecte, snif, fume, court, escalade, menace, ment, s'en fout et pourtant. Pourtant! Ce n'est qu'une jeune fille de 23 ans parfaitement banale, non? Alors, qui est prêt à défier les règles? Vous,? Toi? Hein, avouez, vous avez peur d'elle, hein?


    À quoi elle ressemble? Oh, à pas grand chose.



    Dalila Laerte Img-031711mvzys NAN! C'est toi qui te trompes, j'suis pas une prostituée, j'sais ce que j'suis quand même. Les meufs du trottoir c'est la race inférieure, tu piges? Et non non non je veux pas le devenir, merde! Mais je m'habille comme j'veux, t'entends? Et tu critiques pas, c'est les vêtements à ma mère! …Comment ça j'ai pas de seins? Si mais j'en ai pleins, je fais du 85A moi, han, dans ta face. Puis moi au moins tu vois j'ai trop la classe, je suis naturelle, je vais pas me faire refaire la tronche à coup de bistouri comme la grande blonde là, la femme du truc. Ouais, ouais, viens te battre! Je vais te défon… attends j'enlève mes talons. Hého toi là bas viens tenir mes boucles d'oreilles steuplait. Mais dépêche, putain!

    Avant de passer à la tenue vestimentaire de notre demoiselle, j'aimerais insister sur le fait que de loin, elle ressemble à un simple gamine rebelle de quinze ans. Dalila a gardé un corps assez enfantin, elle n'a presque pas de formes et les traits de son visage sont restés très jeunes. Même son poids n'a presque pas bougé, malgré tout ce qu'elle peut ingurgiter, la demoiselle stagne vers les 55 kg. Seule sa taille peut trahir son allure d'adolescente, étant donné qu'elle mesure dans les 1,70m. Son petit nez tout mignon en trompette n'a pas encore été saccagé pas la substance qu'il lui arrive de snifer, les veines sont intacts. Les lèvres de Lila sont sûrement ce qu'il y a de moins joli à regarder sur son visage, petites, fines, molles, elle doit sans cesse les agrandir en les tartinant de rouge à lèvres ou de crayon pour les contours qu'elle emprunte à ses prostituées d'amies, étant donné qu'elle n'a pas le temps/l'argent pour s'en acheter. Je vous laisse alors deviner la couleur des dits rouges à lèvres: ça va du pourpre au carmin en passant par le noir, sans oublier les trucs un peu plus excentriques genre turquoise ou rose bonbon. Ses joues, en revanches, n'ont jamais connu de quelconque fard, il ne faut tout de même pas ressembler à un pot de peinture. En plus, il faut dire que Dalila a un teint blafard, mais qui reste plutôt joli. Ce teint pâle, qui contraste avec la noirceur de ses cheveux italiens. D'un jais pur, la propriétaire les coupe rarement, c'est pour ça qu'ils lui arrivent pratiquement au milieu du dos. Si elle ne va jamais les faire couper, elle ne les entretient pas non plus: vous ne la verrez jamais en train de se passer une brosse dedans ou de se les attacher, elle a trop la flemme de les entretenir. Elle n'a pas non plus besoin de les lisser pour qu'ils soient aussi raides que des spaghettis. En bref, la tignasse de la brune ressemble souvent à un champ de bataille qui aurait connu la troisième guerre mondiale. Et le meilleur pour la fin, les yeux de la gente demoiselle. Bleus en temps normal, ils peuvent virer au turquoise quand il y a de la lumière, ce qu'on remarque au premier coup d'oeil en général. Ils doivent sûrement venir de son père qu'elle n'a jamais connu, sa mère ayant les yeux verts.

    Puis il y a les fringues, une grande histoire. Les vêtements de Dalila, c'est l'anarchie totale. Entre ceux qu'elle récupère dans les poubelles, ceux qu'elle achète au marché noir et ceux qu'elle emprunte à ses copines… voilà quoi. Lila possède ce qu'on appelle plus communément une armoire. Mais chez elle, ça ressemble plus à un drap qui sert de rideau qu'elle tire pour cacher (ou pas) un véritable cafarnaum, dans lequel on trouve de tout, sauf des vêtements classes ou corrects. De la mini-jupe léopards qu'elle assortira avec des collants déchirés au top bandeau sans manche rouge flashy, tous les vêtements digne d'une pure prostituée y passent. Oh, il y a aussi les chaussures. Lila adore les talons aiguilles, surtout les cuissardes qui montent super haut. Pourquoi s'obstine-t-elle à s'habiller de cette manière? Sûrement parce qu'elle n'a connu que ça dans sa petit vie. Puis il y a aussi les nombreux bijoux en toc qu'elle a. Les vrais sont bien trop chers, par conséquent elle n'a jamais eu le choix. Malgré ça, la demoiselle raffole des grosses boucles d'oreilles: les anneaux, les grosses étoiles ou même les coeurs, il y en a de toutes les sortes dans ses tiroirs mal rangés. Dalila adore le vernis aussi et plus ça se voit, mieux c'est, quitte à aller se mettre une couleur différente que chaque doigt. Et pour finir il y a l'allure de Lila, en désaccord totale avec ces choses qu'on appelle grâce et élégance. Incapable de se tenir droite, de ne pas faire de bruit avec ses talons, de marcher sans avoir l'air d'une alcoolique, de shooter dans la première canette qu'elle voit par terre.
    Après, la pauvre, elle s'étonne du fait qu'elle attire les regards indiscret/gestes déplacés des affreux pervers qui trainent dans les rues sombres. Quelle dure tâche que de se faire respecter dans un monde aussi cruel...

    Le morceau de vie ou le truc qu'a autant d'importance que 5 grammes de méthamphétamines.

    acide lysergique diéthylamide as LSD

    On était là, tu vois, avec ma soeur, on comprenait pas. On pigeait rien. On rentrait de l'école, elle cherchait même pas à le cacher. Une vraie pute. Elle a bien choisi son métier. Putain, heureusement que je suis pas comme elle. Mais tu vois, je l'aime, c'est ma mère, je peux même pas me plaindre d'avoir eu une enfance difficile, elle me laissait vivre quoi. Mais merde quoi, pour Nina, ça se faisait pas. J'ai toujours du la protéger, tu vois? C'était même pas ma vraie soeur. Putain, non mais vraiment, je l'aimais comme une percutée s'te meuf. Plus que mon mec… Tu m'écoutes, hein?

    Dalila était allongée, là, sur le petit muret qu'on avait construit à la limite qui séparait les 100 Rivières de Downtown. Une jambe repliée, l'autre qui se balançait au dessus des deux mètres de vide, la jeune femme regardait ciel artificiel, sans aucune émotion, perdue dans ce qu'elle disait. Elle racontait sa vie passée, comme elle le faisait rarement. Seulement quand elle était en présence d'une de ses amies et qu'elle avait besoin de parler, pour oublier la certaine pression que lui procurait l'idée d'aller travailler le soir. La copine qui était là s'appelait Amande et elle écoutait, mâchant bruyamment un morceau de quelque chose tout en se limant les ongles. Les jambes croisées, on voyait de loin qu'elle portait de magnifiques bas résilles. C'était la prostituée à qui Dalila parlait le plus, celle qui avait le plus de courage pour écouter les interminables monologues de la brune. Aucune des amies de la dealeuse ne comprenait son orientation professionnelle, pour elles, vendre son corps, c'était normal pour une fille de la Ios, tandis que vendre de la drogue, ça l'était moins. Toutes, sauf Amande qui aurait voulu finir ses études normalement. Ainsi, elle écoutait ce qu'avait Lila à raconter et en retour celle-ci écoutait les rêves qu'elle avait eus elle aussi étant gamine. Et quand le soir venait, sur le trottoir, les deux filles ne se connaissaient plus. Question pratique. Dalila devait éviter de trainer avec les filles pour qu'on la prenne pour ce qu'elle n'était pas et les filles devaient rester éloignées de la dealeuse pour que leurs macs respectifs ne croient pas qu'elles veulent acheter de la drogue. Lila se moquait d'elles, parfois, leur hurlant qu'elles étaient incapables d'acquérir de l'indépendance, puis se taisait, parce qu'elle savait qu'au fond, ça n'avait rien de drôle.
    Amande attendit une petite seconde avant de répondre, passa sa main dans ses cheveux châtains, puis la posa sur le genou de sa voisine. Elle sourit.

    Ouais, t'inquiète.

    Dalila poussa un faible gémissement en entendant les pas derrière elle. Quelqu'un arrivait, et elle savait qui c'était. Encore une de ses sales gamines de la Pooja à qui elle avait bien voulu donner un rendez vous de jour, ce qu'elle détestait ouvertement faire. Lila préférait la nuit, c'était son truc. Le jour, c'était embêtant, y avait moins d'action. La 'cliente' ne pouvait pas sortir le soir dans Raimyo à cause de ses parents, donc elle insistait pour que les transactions se passent le jour. Amande ricana en voyant l'adolescente arrivée, sûrement à cause de sa tenue vestimentaire. Puis Lila se releva péniblement, poussant légèrement la main qui était posé sur son genou. Quand elle se retrouva assise à cheval sur le mur, elle regarda de haut la gamine au sourire à la con qui se trouvait en bas. Qu'est-ce que la gente demoiselle pouvait aimer se trouver en hauteur, ça lui procurait une telle puissance. La gamine leva la tête, ignorant la fille aux bas résilles à côté de sa dealeuse.

    Salut Lila! T'as ce que je t'ai demandé?

    Elle avait demandé ça comme si elle venait cherché un paquet de billes chez une copine. La dame aux cheveux bruns la trouva vraiment débile, avoir besoin de prendre des airs si innocents, pour se convaincre soi-même qu'on est pas une imbécile quand on a quinze et qu'on veut jouer les grandes en se défonçant avec ce qu'on appelle ses amis. L'âge des clients, ça dérangeait plus Lila, elle mettait tout le monde au même niveau, du moment que personne allait balancer à la police. Ce qui la gênait le plus, c'était la loge. Si les loges prestigieuses faisaient dans la discrimination avec les loges des pauvres alors il n'y avait pas de raisons que celles-ci méprisent les loges du dessus.
    Amande éclata d'un rire clair en entendant comment la gamine avait appelé la dealeuse. Parce qu'elle l'avait vu deux fois dans sa vie, la petite fille considérait sa revendeuse comme une intime. Celle-ci, en revanche resta de marbre, puis se leva, pour se sentir encore plus supérieure. Elle remit sa franche en bataille d'un geste de la main, puis donna un petit coup de talon aiguille à sa voisine, qui s'arrêta de rigoler avec peine.

    Putain, m'appelle pas comme ça. C'est qui qui t'a dit qu'on m'appelait comme ça bordel? C'est qui qui t'as autorisée, hein? Tu joues pas à ça avec moi, t'arrêtes, c'est moi qui pose les question ici. Tu vois j'ai la putain d'impression que c'est la concurrence qui t'envoie. Et t'sais ce que je leur dis à la concurrence moi? J'leur dis que j'en ai marre qu'ils m'envoient des gamines dans ton genre. Sérieux, tu crois que c'est parce que j'suis plus jeune que les autres que j'vais être sympa, hein? Nan mais c'est quoi ce truc que vous avez dans vos têtes bordel? J'ai le droit d'être une meuf et d'être maigre et d'être jeune et de…

    Dalila s'arrêta en voyant la liasse de billets que la gamine venait de sortir de son sac à dos. Sérieux, les jeunes d'aujourd'hui c'était n'importe quoi, ils avaient tous ce qu'ils voulaient. Amande arrêta de se limer les ongles. Elle, pour avoir rien que la moitié de la somme que la gamine avait, elle aurait du… faire pleins de choses. Pour en revenir à Lila, ce n'est pas qu'elle était choquée mais elle se remit en question: serait-il nécessaire après ça d'aller travailler ce soir? Ça pouvait facilement lui faire la semaine. Heureusement qu'elle n'avait pas oublié ce que la gamine désirait tant. Dalila chercha dans sa veste et en sortit un sachet en plastique qui contenait des sortes de cristaux écrasés. Des amphétamines qu'elle avait pris le soin de couper avec des substances chimiques pour les rendre moins pures. Du speed quoi. Elle balança le sachet à la fille qui le rattrapa de justesse.
    La dealeuse fit signe à la gamine de ne pas bouger, puis fit le tour et descendit du muret, ne pouvant pas sauté à cause de ses talons. Elle arriva en face de la cliente, qui souriait moins comme une conne. Elle souriait plus du tout d'ailleurs. Lila tendit la main pour faire signe à la fille de lui donner l'argent. Elle s'exécuta.

    Dilue avec de l'eau si tu veux le mettre dans une seringue. Tu ferais mieux de dégager avant que… ouais. Dégage. Et m'appelle plus comme tu m'a appelé sinon moi j'appelle mon copain. Et tu me connais pas, ok?

    La gamine approuva d'un hochement de tête et s'en alla en courant. La dealeuse enfouit l'argent en liquide dans son maigre soutien-gorge, là où personne n'avait intérêt à aller le chercher. Amande explosa de rire à nouveau, tandis que Lila remonta sur le muret. Arrivée en haut, sa voisine se tut puis continua à se limer les ongles. Lila s'assit à côté d'elle, posant la tête sur son épaule. Elle soupira légèrement puis repartit, comme si de rien était.

    Hé t'sais, j'essaie de grossir, mais je te jure ça marche pas. Genre je me commande des putain de trucs dans les resto' mais ça marche pas. Je bouffe tu vois, genre je devrais prendre trente kilos mais j'y arrive pas, ça m'soule. Tu vois la semaine dernière y a un mec il est venu demander du shit et genre avec lui y avait une meuf avec des seins énormes. Mais je te jure ça faisait douze fois les miens. Hé, dis, tu me crois, hein?

    Fée verte ;


    Vous intéressez-vous à la politique ? Yes [ ] _ No [X]
    Dalila, 14 heures, devant un bar, parlant du Ministère de la défense:
    Hein? Mais qu'est-ce tu me parles du mystère de la défense là, hé ho m'embrouille pas. J'sais très bien me défendre toute seule. Et ma défense n'a aucun mystère, okay? Je sais me défendre -je l'ai déjà dit?-, et c'est tout, t'as pas à me poser des questions. Puis je suis pas mystérieuse, c'est pour les putes le mystère.
    À vrai dire, Lila ne comprend strictement rien à la politique, c'est pour ça qu'elle ne s'y intéresse pas et ne s'y intéressera sûrement jamais. C'est aussi simple que ça. Incapable de défendre un argument en plus, vous imaginez ce que ça donnerait si elle voulait tenir une discussion sérieuse sur ça?
    Êtes-vous pour ou contre l'Empereur ? Oyeah! [ ] _ F***CK! I won't do what u tell me [XXXXXXXX] _ Wesh [ ]
    Nan mais vas-y pour qui y s'prend le Van Truc là. C'est mon concurrent direct lui, je vous jure sur sa tête. Faut qu'il me laisse la place là, c'est moi la reine ici, nan mais oh. Puis je lui ai fait une putain de lettre pour lui demander de légaliser l'ecstasy sur l'avion, m'a même pas répondu. Après genre il fait croire aux gens qu'il est bien élevé, huhu grosse blague. Faut pas se plaindre si y a des suicides après. Hein?! Mais si, avion/vaisseau, c'est pareil, m'embrouille pas.
    Et oui, deux lions dans le même secteur ne peuvent pas cohabiter, donc Dalila s'est mis en tête d'éliminer l'empereur, et elle n'hésite pas à aller le crier sur tous les toits à 4h du matin… quand il n'y a personne. Oui, n'oublions pas que Lila est une fausse rebelle, elle ne sait même pas ce qu'est le réseau de résistance de la R64,7, qui est pourtant né à quelque pas de sa super maison avec une cave. C'est plus un jeu pour elle qu'une histoire du dictature. Que voulez vous, elle n'a pas eu droit à de vrais cours d'Histoire, elle vient d'un milieu défavorisé, LA PAUVRE.


    Opium ~


    Code du guide du joueur :
    VALIDÉ - D


Note de la joueuse; les noms de drogues en dessous des titres ne servent strictement à rien, c'est juste pour faire joli/se la péter scientifique.


Dernière édition par Dalila Laerte le Ven 14 Mai - 23:01, édité 2 fois
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Daisuke Akihiko

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MessageSujet: Re: Dalila Laerte   Dalila Laerte EmptyVen 14 Mai - 6:19

Eh bien, elle a tout un vocabulaire la demoiselle hein. xD Ça représente assez bien son domaine mais attention à ne pas tomber dans les expressions 'française'. (Un petit rappel simplement, j'aurais fais le même à une fille parlant québécois ici. ^^)

Alors, si j'aime beaucoup ta fiche, nah en fait j'adore comment elle ne sait pas la fermer et croit fermement que l'empereur machin truc (j'adore comment elle l'appelle XD) est son concurrent ! Enfin bref, en dehors du fait que j'aime beaucoup le rendu, que c'est une jeune femme très coloré, un petit truc m'a fait tiquer. (Je cherche peut-être des poux, va savoir ^^")
En fait, ce n'est pas très important mais je pense que ça vaut la peine d'être 'retouché'. Dans la description psychologique, dans les règlements de Lila, tu as écrit ceci :
" C'est sûrement grâce à ce bon ami imaginaire que Lila a réussi à devenir la fille des trottoirs mal fréquentés qui s'est fait le moins violée depuis la première fois qu'elle a porté une mini-jupe avec des cuissardes. "

Bref, mon problème avec cette phrase, c'est que je trouve que le mot 'viol' est un peu utilisé n'importe comment. ^^" Oui, nous sommes sur un forum et il n'y a aucun mal à l'utiliser, c'est imaginaire quoi, mais je pense que c'est un 'acte' assez sérieux et inquiétant. Donc, il mérite une meilleure utilisation. Je me suis donc demandé si elle avait été violée ou pas. ^^" Si c'est une expression je pense qu'il serait judicieux de la changer et sinon, je ne pense pas que Lila n'en ai rien à faire disons.
Enfin, c'est juste un petit truc qui m'a interpellé. ^^

Sur ce, bonne chance à Lila pour la vente, ce doit pas être facile d'escalader des murs de 4 mètres avec des bottes à talon aiguille. Courage à elle et je lui souhaite bonne continuation dans ses démarches auprès de l'empereur. (Un jour il ira peut-être diner avec elle, afin d'entendre le petit peuple *SBAM*)

Validé !

Amuse toi bien. x)

Edit Mei - vu que Dai m'a demandé mon avis par rapport à l'utilisation du terme viol x) - : Pour ma part, je ne suis pas spécialement choquée. Raimyo reste en grande partie une zone de non-droit, donc tout peut arriver. Les décombres et le downtown la nuit restent des endroits inquiétants où il ne fait pas bon trainer pour une fille seule. Je l'ai davantage perçu comme une expression de la violence quotidienne/nocturne à laquelle une fille peut être confrontée dans ces endroits si bien fréquentés *ahem ahem*.
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MessageSujet: Re: Dalila Laerte   Dalila Laerte EmptyVen 14 Mai - 13:32

Erf, j'étais sûre que y allait y avoir un problème avec ça XD
Déjà, merci pour la validation. Je me permets quand même de répondre pour m'expliquer brièvement. Comme dit Mei, c'est plus une expression pour montrer la violence quotidienne, mais c'est vrai que 'viol' était un peu fort, j'ai conscience que ce n'est pas un acte anodin dans la vraie vie. La phrase dans la description de Dowtown qui m'a un peu poussée à employer ce terme est celle-là:

Citation :
[...] pour les demoiselles, il vaut mieux y venir accompagnées. Certains hommes ont les mains plus que baladeuses.
Pour moi, c'était une périphrase, mais ça ne l'était peut-être pas donc euh... voilà.

Bref. Je tiens quand même à changer, je veux pas que ma description psychologique choque des gens. Et pour son vocabulaire, je me suis un peu lâchée parce que c'est la fiche et faut que je compense parce que Neo' parle trop bien mais sinon en rp je mettrai moins ce mot qui commence par p et qui finit par utain. Puis j'éviterai de tomber dans les expressions françaises, promis.

Voilà voilà, et sorry pour ce petit dérangement. que voulez vous, c'est une rebelle Lila.
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