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Natalia Łukasiewicz

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MessageSujet: Qui cherche, trouve   Qui cherche, trouve EmptySam 10 Juil - 1:39

    Le Rêves, que dire dessus ? C'est juste le meilleur moyen de se calmer en fait... Natalia n'aimait pas particulièrement cet endroit dont toute l'utilité et les déboires se révélaient qu'après quelques verres de substances plus ou moins licites et de couleurs plus ou moins étranges également. Mais qu'est-ce qu'on s'en foutait... La jeune polonaise -putain, pourquoi elle se considérait comme ça ? les pays... de l'histoire ancienne ouais! Alors, disons, le pilote resté accoudée au bar, son équilibre se faisant de plus en plus instable à mesure que le niveau de son verre descendait. C'était bien le temps qu'elle ne bougeait pas, mais elle oscillait légèrement de droite à gauche, d'avant en arrière, la musique dissonante n'aidant pas tout à fait. La lumière, l'obscurité, les choses étranges se battaient pour la possession de ses rétines, elle avait un de ces mal de crâne. Elle se souvenait encore de sa matinée, lever, petit mot de l'entretien comme quoi sa chambre approchait d'un dépôt d'immondices, déjeuner, et cette putain de réunion stratégique. Alors là, il n'y avait rien de plus à dire dessus à part que la fonction de ces réunions était de bouffer le moral de chacun des pilotes du Basha. Au programme, révision des capacités de chacun, des défauts aussi, oh oui on lui avait rabâché sa "nette tendance à se foutre de tout" mais elle était respectueuse nom de Dieu! Elle faisait attention, mai là où il fallait des années de procédures... Qu'on ne la prévienne pas et elle n'aurait pas à attendre! Comme pour son mariage arrangé tiens... Oh la référence quoi, on applaudit...

    Rien que d'y repenser une intense envie de vomir la tenaillait.. Ah non ça s'était le whisky-coca. Un léger dégout envers son paternel de lui avoir caché pendant des années son alliance purement politique avec une autre famille. L'autre avait-il été prévenu ? Oh, on s'en fichait, c'était un de ses amis, elle ne l'avait plus jamais revu, l'était sympa quand même... Enfin, Natalia le saurait, elle n'aurait jamais supporté de devoir rester femme au foyer pour le restant de ses jours, quelle horreur. Elle était mieux ainsi à courir les cieux dans les dernières machines de la Sayeh plutôt que de courir pour changer des couches. Elle était heureuse de ce qu'elle était devenir, c'était une sorte de plénitude qu'elle vivait en ce moment même, calme, -enfin, tout était relatif- richesse -ah, doux salaire- et tout ce qu'elle avait bien pu avoir. Elle trinqua pour elle même avec un sourire non retenu à la santé de son père et de ses cours du soir, mathématiques, rhétorique, physique, qui aurait pu penser que cela lui servirait ? Elle la fille qui se faisait tatouer dans les downtowns pour ses quinze ans?

    Elle finit cul-sec ce que contenait son verre, la saveur âcre du whisky enflamma sa bouche et innonda sa gorge. Merde, ça faisait du bien.

    Elle reposa lourdement son verre sur le comptoir, soupira d'aise et se retourna. Les danseuses ondulaient langoureusement dans leurs cages de lumière comme des serpents, leurs vêtements de cuir moulant collant leurs corps ruisselants de sueur sous l'effort. Les maquereaux qui suivaient à la trace les gens fortunés, les catins, toujours aussi nombreuses, ah, quel enfer cela pouvait-être tout ça...

    Elle se retourna encore une fois, rien que les voir, cela lui donnait le tournis... Ah quelle horreur cela pouvait être. Mais en même temps, cette agréable sensation d'être loin de tout... Elle aurait tout oublié le lendemain matin, sa permission se terminait justement dans la soirée prochaine, et elle serait dès lors de retour au Basha. Connerie va... De retour à bosser, ce n'était pas si mal mais c'était légèrement rébarbatif. Mais il ne fallait pas dire ça, il n'y avait que la partie administrative que était énervante, le reste, naviguer outre-gravité, avoir le Basha, immense, pour une unité de quelques quatre personnes, tout ça, c'était le pied total... Il y avait les hauts et les bas...


    _Hé toi! dit-elle au serveur... à la serveuse... enfin celui qui était derrière le bar, peu importe en désignant son verre. Il est vide...

    Elle se leva un peu, n'obtenant pas de réponse, et son épaule heurta quelque chose, un homme de toute évidence...

    _'Tain tu sait pas où tu vas toi !? T'es vraiment con tu sais ?


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Trystan Brosca

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MessageSujet: Re: Qui cherche, trouve   Qui cherche, trouve EmptySam 10 Juil - 2:36

Les soirées comme cela…Il s’en serait bien passé d’ordinaire. Mais il fallait être vu à certain endroit, conserver certaines amitiés quand on voulait être bien informé et surtout régulièrement. C’était l’une de ces soirées qu’on devait passer entre ‘copains’ pour ce faire plaisir, mais cela finissait comme toujours par quelques bouteilles et une virée en boîte. Ce n’était vraiment pas le truc de Trystan, trop de bruit, trop de personne réuni au même endroit et au même instant. Plus que cela, il avait une impression de malaise. Toutes ces personnes s’alcoolisait, s’abrutissait, désirait se détruire, gratter cette petite couche superficielle, ce verni social qui les empêchait de vivre pleinement leurs vies. D’assumer ce qu’ils étaient. Ici ils oubliaient tout, ici ils n’étaient plus rien, ils vivaient la vie d’un autre pendant quelques heures sous l’effet de drogue ou d’alcool.

Dans tout ce mélange de sentiment, de joie, d’amusement et d’ivresse confondu ce qu’il ressentait surtout c’était…Le désespoir de ces gens. Un avant goût de ce que pouvait être la folie…Le songe d’une nuit d’été.

L’officier du NSS leva le coude, laissant le liquide translucide couler entre ses lèvres, lui brulant l’œsophage pour se perdre dans ses entrailles. A combien de verre était il ? Il avait perdu depuis longtemps le compte. A le voir citer Shakespeare, il devait être pas mal amoché. Il avait dansé lui aussi sur ces rythmes électro vibrant au rythme de son cœur avant de laisser ce soin à ceux que cela amusait. Il préféra de loin regarder cette déesse nimbée de lumière sur la plate forme. Les paroles ne comptaient pas, les mots n’avaient plus la moindre signification. Elle était l’incarnation d’une déesse ancienne à ces yeux, une représentation de l’amour mais aussi de quelque chose de plus bestial…De plus primitif…Il aurait pu la regarder des heures durant et c’était ce qu’il avait fait à grand coup de cancerette et d’alcool.

Il se frotta lourdement les yeux avant de regarder sa montre. Il était encore un peu tôt pour rentrer et il attendait encore du monde plus tard dans la nuit. Le travail, toujours le travail…Une vie entière qu’il consacrait à son devoir d’une manière qui ne lui plaisait pas plus que cela. Il aurait être soldat dans un age de guerre. Donner le meilleur de lui-même sur les champs de bataille, écraser ses ennemis, dominer et vaincre. Au lieu de cela, il jouait les agents de renseignement sur le terrain, sauvait quelques vies au passage…Son dernier shoot d’adrénaline datait d’une attaque a la bombe. Haussement d’épaule, s’il commençait a penser comme cela, il deviendrait rapidement aigri comme tout les vieux flics avec une bouteille de scotch dans un tiroir de son bureau et une vie de famille inexistante. Une vie de famille…Une femme…

*Arrête ça, tu va finir par déprimer*

Déprimer ou autre chose. Certaine fois, il trouvait beaucoup trop réconfortant le poids de son arme dans sa main….Il écarta la pensée d’un geste nonchalant. Inutile de s’appesantir sur le sujet. C’était l’heure d’une autre bouteille. Il se leva pour aller au bar quand il remarqua une petite blonde hurlante…Pas de doute, ca sentait le soldat en permission…Rien de plus bruyant que cela. Il soupira avant que cette petite boule de nerf ne le heurte et l’insulte. Une veine battit sur sa tempe, maîtrisant mal sa colère du aux effets de l’alcool, notre pauvre Trystan se retourna plantant son regard noir dans les yeux de la jeune femme.

« Hé la, hé la…Avant d’insulter une personne vaudrait mieux savoir à qui on s’adresse...Cependant à vous voir brailler comme ça…J’ai pas besoin de demander pour savoir que ca doit pas bien voler bien haut. »

Il voulait enfoncer le clou mais le soucis…C’est qu’il ne voulait pas déclencher de bagarre…S’il pouvait l’éviter, il préférait encore ne pas frapper une femme…Toute militaire qu’elle devait etre…

« Un peu plus de discrétion et de modestie serait le bien venu soldat. Simple conseil. »
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Natalia Łukasiewicz

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MessageSujet: Re: Qui cherche, trouve   Qui cherche, trouve EmptyDim 8 Aoû - 2:21

    Ah, les douces rencontres que l'on peut faire e soirée au détour d'un verre... Enfin, rencontres, tout dépend de la manière, du comment où et quand bien sûr.

    La jeune femme, déséquilibrée lamentablement, manqua tout juste de s'affaler sur cet inconnu qu'elle venait juste de percuter, légèrement pourtant. L'alcool aidant bien sûr. Elle reprit rapidement son équilibre, imaginant que trop l'air bête qu'elle aurait affalée sur un inconnu, ou par terre dans le pire des cas.


    "Soldat ? C'moi que t'as appelé comme ça ?" lui demanda Natalia avec un air vaguement outré.

    Soldat, ah elle était bien bonne celle là. Règle 1, ne jamais mélanger l'élite aux suiveurs. Oh oui, là était le dicton de Natalia l'éméchée, celle qui se foutait de tout, mais au paroxysme. Nul n'était chose qui trouvait qrâce à ses yeux, et le beau brun qui se tenait devant elle, ne faisait pas exception. Qui était-il pour la regarder comme ça !? Aucun culot, c'était de l'impudence pure! Natalia ne portait désormais plus aucune attention au décor et à la musique qui lui battait les tempes. Son mal de crâne s'accentuait à mesure que le temps passait, ah une vraie horreur... Heureusement qu'elle n'était pas en permission tous les week ends. Elle se demandait déjà comment qu'elle ferait pour s'endormir -question auxiliaire venant après "où dormir" rentrer dans la maison familiale serait suicidaire-. Quelle vie de merde, elle se croyait libre mais bon... Oh et puis, autant penser à rien que de trop penser, et déprimer.

    "La pensée amène la déprime". Compagne de l'alcool, la pensée s'invite chez les gens, les habite et ne les lâche plus. Ça, c'était sûr. Natalia préférait largement l'alcool tout de même, c'était meilleur. Il aliénait les sens, comme face à la mort, tout le monde était égal lorsqu'il était saoul, enfin, il avait cette égalité quand il pouvait se payer le liquide bien sûr. Une solution à portée de main, la solution facile en quelque sorte. La pilote savait pertinemment qu'elle était lâche, cette méthode. Mais et alors ? Elle faisait ce qu'elle voulait !

    "Avant de donner des ordres à tous va, commence par la boucler..."

    Phrase sans aucune logique, certes. Mais au diable la logique, ils étaient dans un bar, et qu'était-il de mise de faire dans un bar ? Oublier, se beurrer la gueule, en paix.

    Elle avait vu le regard noir que lui avait lancé l'homme. Il n'était pas vieux, mais bel et bien moralisateur. Alors ainsi, soit les jeunes grandissaient trop vite ou pas du tout ? Ou alors était-il bien plus vieux qu'il en avait l'air. Natalia lui donnait entre vingt-cinq et trente ans, pas plus. Pour fréquenter le Rêves, il fallait être une tanche en amour, et surtout être sacrément désespérer pour changer d'air de cette manière. D'où elle était, c'était à dire, pas si loin de lui, pas proche au point de le coller mais proche en quelque sorte, elle arrivait à sentir l'odeur du tabac froid. Désespéré le beau brun ? Peu de jugeotte était nécessaire pour rapprocher les cigarettes à des débauches amoureuses, mais de là à s'en formaliser... Non, il devait être professionnel. Aussi jeune qu'il puisse être, sans doute était-il un militaire, ça c'était s'il cachait bien son âge. Sinon, un membre de la pooja, lambda, qui finissait sa journée de travail ici tout simplement. Quoique ce n'était pas sûr.

    Il y avait cependant une ombre au tableau de ce visage mélancolique qui donnait une envie de le frapper. Natalia cherchait sans trouver la raison qui lui donnait cette envie sur le visage de l'homme en face d'elle. Sûr que ce n'était pas marqué à la craie sur son pull. S'il consentait à la regarder un pu plus tout de même, elle voyait clairement ses yeux ne la regardant pas fixement. Ivresse la rendant folle ? Voyait-elle des choses qu'elle ne verrait pas d'ordinaire ? Ou alors ce type était-il un fuyard qui préférait conter fleurette aux femmes plutôt que d'aller se battre ? Oh pitié pas ça...

    Elle mourait d'envie de lui en coller une en pleine figure, si elle tenait debout, c'est ce qu'elle aurait fait depuis bien longtemps.


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Trystan Brosca

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MessageSujet: Re: Qui cherche, trouve   Qui cherche, trouve EmptyMar 10 Aoû - 0:08

Ce n’était pas comme s’il n’était pas de la Sahey. Ce n’était pas non plus comme s’il ne faisait pas partit d’une longue lignée de militaire et qu’il n’avait pas son service comme tout le monde. Il avait été militaire au Basha et il savait combien cela pouvait être éprouvant pour les nerfs. Presque autant que l’institut Maegna…L’ennui, trop de temps libre pour réfléchir et surtout le manque d’ennemi à combattre…C’était ce qui tuait le cœur et l’esprit de tout soldat. Pas étonnant qu’à la moindre occasion ils picolent. Ce qui s’en suit ? Hé bien, ce n’était pas comme si lui aussi à une occasion ou deux…

Enfin ca lui est arrivé de retourner un bar il y a quelques années avant de rentrer au NSS. Mais c’était l’unique fois ! Et c’était plus pour faire plaisir aux autres ! On le trouvait trop sérieux et il faisait partit d’une famille prestigieuse…S’il ne l’avait pas fait une fois, son grand père ne l’aurait pas cru. Sans parler des reproches qu’il lui aurait fait.

Il se frotta la nuque en regardant la jeune fille devant lui. Il ne pouvait vraiment pas lui en vouloir mais dans le même temps il ne pouvait pas éternellement se faire marcher sur les pieds et qu’on lui manque de respect. Il y avait d’autres soldats et s’ils rapportaient cela…Enfin peut être qu’elle aurait des ennuis plus tard s’il ne disait rien. C’était bien l’une des rares fois où Trystan devait réfléchir non plus en temps qu’agent mais en temps que membre de loge. Autrement dit, être lui-même et non donner l’image qu’on attendait de lui.

Et cela lui déplaisait…

Il pointa son doigt sur le front de la jeune fille et lui donna une pichenette.

« Je suis l’Officier Brosca...Et si tu veux pas que je t’appelle Soldat, il faudrait me donner ton nom ou ton grade non ? Quand à la fermer… »

Il s’assit au bar se tournant vers elle avec un léger sourire.

« …Il va falloir trouver un meilleur moyen que quelques mots. Je ne suis pas du genre à me coucher aussi facilement. Moi j’en vois plusieurs mais je pense qu’il n’y a que trois méthodes efficaces ! Ouvrir une bouteille ou parler avec tes poings. »

Bien sûr, il ne parla pas de cette troisième méthode mais ça, elle y penserait d’elle-même si elle en avait envie. Quand à boire…Il n’avait pas bu plus que de raison une fois encore. C’était peut être l’occasion de se souvenir du bon vieux temps. Ses classes militaires, les bizutages, les bons souvenirs avec ces copains de chambrées, les punitions qui s’accumulaient…La discipline, les instructeurs sadiques cherchant à vous briser…

…Non sérieusement, ils étaient où les bons souvenirs ???

Enfin

Il eut un léger sourire en commandant une bouteille de whisky . Le plus cher qu’on pouvait trouver dans ce bouge qu’on osait appeler un bar. Encore une soirée à faire passer en note de frais ! Bah, personne ne faisait attention ces derniers temps et ce n’était pas souvent qu’il prenait un verre. La donzelle aux reflets d’ambre atterrie prestement sur le comptoir accompagné d’un verre et d’un iceberg en guise de glaçon.

L’odeur d’alcool se mêle à la nicotine, ravissant l’officier du NSS. Même si son dernier verre remontait à quelques heures, il avait l’impression que cela faisait une éternité qu’il n’avait pas prit un verre juste pour le plaisir. Surtout accompagnée. Il s’accouda prenant le verre d’une main, la cigarette de l’autre…Le liquide se frayant son chemin, brulant tout sur son passage. Soupire…Cela faisait du bien…Et puis il ne pensait plus au reste.

« Alors ? T’a décidée à quoi tu voulais me prendre ? »

Sourire en coin…Sa dernière bagarre pour le fun remontait aussi à une paire d'année...Soirée Nostalgie...
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Natalia Łukasiewicz

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MessageSujet: Re: Qui cherche, trouve   Qui cherche, trouve EmptyMar 10 Aoû - 1:21

    L'alcool continuant à faire son action dans les veines et les nerfs de la jeune fille, les engourdissant et les alourdissant toujours plus, elle comprenait de moins en moins ce que racontait l'homme en face d'elle. Techniquement, c'était un charabia qui continuait en longueur. Un peu bref parfois, un langage de militaire. La Sayeh pour le jeune homme donc. Cela n'était pas très étonnant, ah il gardait la forme alors, était-il plus âgé que cela paraissait ? Oh oui sûrement, mais il restait absolument dans la vingtaine. De son point de vue, contre le mur donc, Natalia voyait ses traits, délicats, il avait quelque chose que n'avaient pas les lourdauds du Basha. Sayeh, mais pas militaire à 100 pour-cent non ? Ah qu'elle aimerait continuer l'interrogatoire, mais non. Son était de sobriété tout sauf avancé.

    Elle sentit un contact, juste sur son front, ce n'était pas désagréable. Il contrastait un peu avec tout les autres contacts qu'elle avait l'habitude de recevoir. Mais, de tous, celui-ci était sans doute la plus gênant vis-à-vis de la situation dans laquelle il était placé. Cela aurait pu être pire mais tout de même ! Elle aurait pu se féliciter de ne pas tout saisir de la scène, mais quand même, comme toujours, elle n'était pas idiote. Ou trop pour croire que chaque geste à son encontre était une insulte sans demi mesure. Ce petit coup sur le front lui rappelait désagréablement ceux que l'on administrait aux enfants désobéissants. Chose qu'elle n'avait jamais eu, abonnée aux baffes depuis tant d'années. Cela aurait été doux de son temps, l'aurait fait sourire, mais elle était plutôt d'humeur à hurler. Pourquoi ? Hurler de rage ? De honte ? Personne ne lui demanderait pourquoi, elle hurlerait simplement d'incompréhension alors ? Une bonne idée pour qu'elle commence à se dire qu'elle fasse ce qu'elle voulait...


    "Bon, on oublie l'idée de se taire..." commença-t-elle avec un air maussade.

    Ah non ! Il ne fallait pas, mais alors pas du tout prendre ça pour un abandon de la part de Natalia ! Elle préfèrerait danser sur une table comme les soubrettes qu'elle voyait se vautrer langoureusement en arrière salle plutôt que de se coucher lamentablement elle aussi face à un homme qu'elle ne connaissait pas du tout. Elle cherchait un moyen détourné pour calmer le jeu... Finalement, elle n'avait plus envie de se batte... Réflexion soudaine ou alcool aidant ? Alors ça, même elle ne le savait pas. Et elle se disait en ce moment même dans son esprit brumeux qu'elle ne voudrait jamais le savoir.

    "Et je me présente jamais la première" ... "Ok, moi c'est Natalia..."

    D'un, il s'était présenté, et de deux... bah, il était bel et bien de la Sayeh. Okaaay, tout était pour le mieux, ou pas cela dit. Hm... Parler autour d'un verre ou parler avec ses poings ? Là étaient deux jolies propositions, Natalia pouvait autant faire l'une que l'autre, mais de toutes manières elle n'en avait pas vraiment envie. Elle n'avait pas vraiment envie de grand chose... Peut être boire ? Il y avait longtemps que la jeune fille n'entendait plus la musique qui lui battait pourtant les tympans il y avait juste quelque minutes. Elle soupira lascivement, quitta le rebord du mur et vint juste à côté de lui, à côté du comptoir. Les yeux dans le vague, elle ne savait plus vraiment pourquoi elle était ici. Avait-elle eu une raison déjà au départ ? Oh probablement, mais elle était déjà bien loin cette raison. Oublier ? Bein elle avait bien réussi sur le coup... Bordel, pas maintenant la déprime, elle ne décuvait pas encore bon Dieu !

    Que répondre ? Frapper ? Boire ? Aucun des deux ? Pff, quelles questions... Elle n'en avait aucune idée !

    Se servant sens rien dire un plein verre de whisky dont elle ne savait plus trop la provenance, elle le descendit d'une traite. Le feu liquide qui lui descendit dans la gorge la rasséréna que peu. Seulement, ce peu était un grand bien pour elle.

    "Je t'avait dit de pas me donner d'ordres comme ça..." rajouta-t-elle à mi-voix.

    Elle regarda le liquide d'ambre bouger dans le fond de son verre, onduler au rythme des mouvements de sa main. Elle soupira encore une fois. Elle avait envie de ne rien faire, juste de rester là à regarder son verre. Jusqu'au matin ? Sûrement, elle finirait dans le caniveau peut-être, elle ne rentrerait pas chez elle.

    Elle finit son verre, et le remplit à nouveau.


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Trystan Brosca

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MessageSujet: Re: Qui cherche, trouve   Qui cherche, trouve EmptyMer 11 Aoû - 0:26

Va savoir pourquoi…l’alcool…Les souvenirs…La musique d’ambiance ou cette nostalgie qui flottait dans l’air…Mais il se sentait un peu mal. Pas mal à l’aise à l’idée de partager un verre avec une personne qui était prête quelques minutes plus tôt à lui mettre son poing en pleine tête pour trois fois rien. Non c’était plus comme une boule au fond de l’estomac qui l’empêchait de profiter un peu plus de la soirée qui s’écoulait.

Une boule dont il ne savait pas trop quoi penser. Haine contre sa vie ? Trouble par rapport à ces jeunes années qui c’étaient envolées ? Peut être plus simplement qu’il commençait à se demander où allait sa vie. Etait il vraiment heureux ? Il en doutait…Il faisait ce pour quoi il était fait. Traquer, plonger au cœur de l’action, c’était ce qu’il aimait faire. Vivre sans le poids d’une arme contre lui c’était…Impossible à ses yeux. Ces quelques minutes d’adrénaline avaient pour contre partie d’écumer les bars et d’arpenter le bitume à la recherche d’une once d’information sur les rebelles.

Presque dix ans à ne faire que cela. Une liste de victime ressemblant de plus en plus à un bottin téléphonique et une vie sociale quasiment inexistante. C’était sans parler aussi de ces remords qui le rongeaient encore et toujours. Il n’avait toujours pas réussi à tourner la page et il doutait d’y arriver un jour tant qu’il n’aurait pas trouvé un rebelle capable de lui donner la réponse qu’il cherchait. Trouver la force d’accepter que parfois la vie tout comme la mort n’avait parfois aucun sens…Et cette force, il la trouverait au fond d’un verre ce soir. Quelle pitié

[center]*Pathétique, non ?*[/color]

Il manqua de soupirer alors que sa nouvelle meilleure amie se faisait accoster par la douce Natalia qui entamait déjà un second verre malgré son état. Pas de doute cette fille avait du cœur au ventre et plus de cran que beaucoup de mec qu’il connaissait. Natalia…Ca sonnait un peu russe. Cela expliquerait pourquoi elle tenait aussi bien l’alcool…Trystan sourit légèrement. Comme si les origines avaient encore de l’importance après autant d’année passée dans l’espace. Quelqu’un se souciait il encore de savoir que Brosca était d’origine romaine ? A part un historien…Enfin ceux qui n’avait pas terminé dans la cage pour propos séditieux envers la famille impériale.

« Je donne plus d’ordre depuis longtemps. Tu fais, tu fais pas…C’est toi qui voit. Moi je suis juste là pour boire un verre et prendre un peu de bon temps. »

Et oublier ?

Non. Impossible pour lui…Il était militaire jusqu’au bout des ongles. Pour lui abandonner c’était pas possible. Il voulait se battre jusqu’au bout. Jusqu’au dernier souffle. Même s’il se trompait de voie. Tout ce qu’il espérait, c’était peut être que quelqu’un l’oriente sur un meilleur chemin. Redonne vie à ce qu’il croyait ou lui donne autre chose qui mériterait qu’on verse du sang pour le protéger. Mais ce n’était certainement pas au fond d’un verre qu’il trouverait la vérité. Non…c’était juste pour patienter.

Il versa un autre verre, le descendit à moitié laissant son index gambader sur le rebord du verre, l’air ailleurs alors qu’il expirait un serpent de fumée s’évadant de ses lèvres. Il pouvait se passer de beaucoup de chose mais la clope restait vraiment indispensable. De son regard, il regarda la demoiselle. Elle ne semblait pas vraiment non plus tenir la grande forme. Et pas uniquement à cause de l’alcool.

« Quelle tristesse de voir une jolie fille aussi triste »

Hun ?

La pensée avait traversée ces lèvres avant qu’il ne le remarque. Il ne voulait pas le dire. Ne pas dire qu’elle était jeune, qu’elle ne devrait pas boire comme cela. Qu’il comprenait ce qu’était le Basha et la vie qu’on y menait. Qu’il comprenait beaucoup de chose sur cette vie frustrante de militaire. Il éprouvait beaucoup de sympathie pour Natalia. Elle lui ressemblait un peu à première vue même s’il ne connaissait rien de sa vie.

Sans y penser, il leva la main pour lui passer une mèche de cheveux derrière l’oreille.

« Tu sais…On dit que l’alcool rapproche le cœur des hommes. Si tu veux parler, on peut discuter de ce qui ne va pas. Ou parler d’autres choses. Y a bien quelque chose que je peux faire pour te rendre le sourire, non ? »

Il vida d’un trait le fond de son verre avant qu’il ne resserve une tournée d’un léger sourire.

« Ca a beau être du bon…Ca me laisse un goût mauvais dans la bouche si tu n’est pas heureuse. Allez, t’a bien une petite idée, non ? »
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Natalia Łukasiewicz

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MessageSujet: Re: Qui cherche, trouve   Qui cherche, trouve EmptyMer 11 Aoû - 6:31

    Qui pouvait avoir que l'alcool avait ses hauts et ses bas ? Sûrement pas Natalia, et encore moins en ce moment, où elle atteignait un bas fond qu'elle ne connaissait pas encore. Elle ne s'était jamais retournée en 19 années d'existence, ce flou alcoolique était-il le bon moment? Peut être, mais elle n'avait pas envie que ce soit devant tout le monde, c'était triste, mais elle rêvait d'être seule, dans n'importe quelle pièce, dans n'importe quel endroit. Fut-ce un palais ou la plus sordide salle d'interrogatoire de la Cage. Réfléchir, se causer un peu, elle qui causait beaucoup plus à l'extérieur qu'à l'intérieur d'elle même. Parler calmement au lieu de hurler. Ce serait une bonne idée, trop bonne pour être sans anicroche. Oh les pans merveilleux étaient merveilleux le temps où ils n'avaient pas d'erreurs. Mais celui-ci en comportait quelques uns. Inutile de les nommer.

    "Qu'est-ce que ça peut bien te foutre que je sois triste ou non ?" lui répondit-elle d'un air aussi froid qu'elle le pouvait.

    C'était vrai quoi, ce 'étaient pas ses affaires! Pensait-elle en ce moment. De quel droit venait-il s'incruster dans des affaires qu'il ne comprenait pas? Il n'était pas psy après tout... Peut-être pas... Sûrement pas. Seulement, le plan décrocha vraiment de ses gonds au second contact de la part de cet homme. Il n'était pas violent, plutôt extrêmement doux. Attentionné ? Peut être, sûrement. Elle rouit encore un peu, elle devait vraiment être une tomate désormais, rougissant déjà à n'importe quelle occasion, quelle tête devait-elle avoir. Natalia n'avait aucune raison de rabrouer cet inconnu. L'officier Brosca lui paraissait maintenant beaucoup plus doux qu'il y avait deux minutes en tous cas. peut être pas, il avait paru froid, mais pas foncièrement méchant. Mais ce n'était pas maintenant qu'il fallait demander des constats. "L'alcool efface toute inhibition dans l'esprit humain." Diction peu connu des ivrognes. L'état d'ébriété était un état de la vie à son pur état en fait. Quelle connerie. Il ne rapprochait pas le cœur des hommes, ou seulement dans la haine et la bestialité.

    Une jolie fille ? Elle s'était engagée pour que l'on évite de l'appeler ainsi dorénavant. Et avait espéré que les coups qu'elle avait reu avaient effacé cette tête de gamine bourgeoise gâtée qu'elle était.

    Elle le regarda durant quelques secondes. Il descendit son propre verre, et lui demanda calmement de lui parler de ce qui n'allait pas. Ah, si elle le savait... Lorsque l'on buvait, c'était qu'on n'acceptait pas ses problèmes et erreurs, Natalia c'était parce qu'elles ne les connaissait pas. Ou peut être que non... enfin, si elle ne les connaissait pas, elle n'avait pas de raisons de savoir si c'était vrai. Ni qu'elle en avait, des problèmes ! Et elle buvait également pour échapper à ce genre de réflexions stupides qui ne la menait à rien. "Plus on avance sur un mauvais itinéraire, plus on s'éloigne du but"... Cela n'avait, aucun rapport.

    "Sachez que je n'ai rien à me reprocher. Rien que je ne sache." dit-elle sans sourire. Aucune envie de sourire das un tel moment.

    Personne ne venait ici par pur hasard. Qu'ils le sachent ou non. Enfin, c'était ce à quoi pensait Natalia en ce moment même. Elle soupira une nouvelle fois, n'ayant pas forcément envie de dévoiler toute sa vie à un inconnu et ce, aussi mignon qu'il soit. Elle ne le savait pas, mais elle aimerait bien voir sa tête le lendemain. Quoique, là encore ce soit une équation à bien trop d'inconnues pour que ce soit géré facilement. Ce n'était pas un sourire qu'elle avait à bien y penser, mais les yeux remplis de larmes. Alcool ? Se demandait-elle. Son corps était bien assez engourdi pour ne pas lui dévoiler tout ce qu'il lui faisait subir dans son dos et sous son nez. Elle n'avait pus maintenant une seule pensée cohérente. Devait-elle continuer la discussion ? Ou partir comme si de rien n'était ?

    "Je ne veux pas de votre pitié non plus alors épargnez moi les compliments."

    Se rendait-elle compte qu'elle le vouvoyait ? Montait-il dans son estime ? Sûrement, énormément même. Discuter avec une fille comme elle sans s'être prit un verre entre les deux yeux relevait d'un bon défi. Sujet à bien des paris. Mais elle le tenait en bonne estime, le lendemain, elle l'aurait déjà oublié.
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Trystan Brosca

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MessageSujet: Re: Qui cherche, trouve   Qui cherche, trouve EmptyMer 11 Aoû - 13:01

La jeune fille ne semblait pas vraiment ouverte à la conversation…Et pourtant celle qui semblait quelques minutes plus tôt prête à parler avec ces poings n’esquissait aucun geste agressif contre lui. Même lorsqu’il avait osé lui toucher les cheveux ou envoyé une pichenette sur le front, elle avait acceptée sans rien dire. Trop alcoolisée pour faire quelque chose ? Non…C’était plutôt qu’il ne posait pas vraiment les bonnes questions.

Il laissa danser les volutes de fumée au bout de ses doigts, laissant dériver son regard alors qu’il était absorbé par la contemplation de son introspection…Cette impression de se voir plus jeune…Cette impression informe faite de frustration et de haine qui le poussait à hurler à l’aide sans qu’aucun son ne franchisse ces lèvres. Natalia poussait aussi sans le savoir ce genre de hurlement silencieux.

« Cela fait bien longtemps que j’ai oublié à quoi pouvait bien ressembler la pitié…A vrai dire, je sais même plus si je serais capable de la reconnaître un jour. On m’a apprit à appuyer sur la gâchette sans réfléchir et préserver la vie pour retirer un maximum d’informations avant de les envoyer à la cage. »

Vague soupire, l’or brun au fond de son verre semble l’appeler. Histoire d’oublier cette sensation et cette boule au fond de ses entrailles.

« C’est pour cela qu’on nous surnomme les chiens de l’empereur. Mais depuis quelque temps, on me compare plus à une machine de guerre aux rouages bien huilés qu’un chien. La première fois cela m’a choqué…Au moins il reste quelques sentiments au chien tandis qu’une machine… »

Vider le verre d’un trait et le laisser retomber lourdement sur le comptoir dans un tintement cristallin pour mieux écraser rageusement sa cigarette sur le bois. Le barman voulut le toiser de son regard noir mais la mine de Trystan laissait entendre qu’il n’hésiterait pas à défoncer son bar si on lui faisait une réflexion. Ce qui ne l’empêcha pas de sortir une nouvelle cigarette et tâter ses poches à la recherche d’une allumette.

« Enfin, j’vais pas t’ennuyer avec mes histoires. En tout cas, je sais bien que tu n’as certainement rien à te reprocher…C’est plutôt que tu te sens mal non ? »

Il lui tendit le paquet tout en cherchant des yeux ce qui pourrait illuminer ce bout de tabac qu’il avait au creux de ses lèvres. Son expression se faisait de plus en plus triste, égarée…Et semblait transparaître une forme d’acceptation de son état.

« Quand j’ai commencé, j’avais des rêves plein la tête, m’accrochant à un lambeau de vérité que je pensais inaltérable. J’ai rapidement perdu mes illusions et je me suis retrouvé coincé entre ce que j’aimais faire et ce que je pensais devoir faire. Je voulais hurler, je voulais pleurer toutes les larmes de mon corps…Je voulais que les choses soient plus simple…Que s’il suffisait de donner un bras, je l’aurais fais avec bonheur pour que tout revienne comme avant. Affronter l’ennemi, le dominer et le vaincre. C’était tout ce que je voulais…Sauf que je n’avais aucun ennemi. Je n’avais que mes poings, ma rage inextinguible et ma peur. Allors j’ai fais la seule chose qui me semblait logique de faire »

Ses doigts rencontrèrent enfin une boite d’allumette derrière le bar. Victoire ! La déesse nicotine ferrait bien son come back et viendrait le délivrer de cet air vicié qui flottait dans l’air. Désespoir, désillusion, vices en tout genre…Tellement dense ici qu’il pouvait presque être palpé à main nue. L’étincelle solitaire ne tarda pas à briller dans cette atmosphère sordide, allumant ce brin d’espoir coincé dans son sourire satisfait.

« Je me suis entrainé nuit et jour. Principalement sur des sac de boxe au point de d’avoir les poings en sang. Mais cela ne m’arrêtait pas pour autant. Affronter la souffrance était moins terrible que de me poser certaines questions. Je ne voulais pas réfléchir. Je ne voulais pas m’éloigner du sentier que j’avais choisis. C’était ce que je voulais faire mais je n’étais pas heureux pour autant. J’avais toutes ces émotions qui bouillonnaient dans mon sang, je voulais hurler, je voulais qu’on me tende la main. Quelqu’un. N’importe qui. Mais j’étais trop fier ou peut être trop idiot. Je me suis enfermé dans la solitude…Tout ce qui se pressait contre mon cœur, je voulais que tout cela s’arrête ne serait ce qu’une minute. Juste le temps de reprendre ma respiration. Juste le temps de l’accepter. Quand je te vois aussi triste, ca me fait penser à cette époque »

Chercher la salvation en aidant une autre personne dans un bas fond sordide et autour d’un verre. Voilà qui l’aurait fait sourire si on lui avait annoncé cela quelques heures plus tôt. Même s’il pouvait l’aider à ce sentir mieux, cela ne l’aiderait pas lui. Il ne se sentirait pas mieux et tout au plus, il aura permit à une jeune fille de ne pas emprunter la même voie que lui.

Mais était ce vraiment ce qu’il cherchait à faire ?

Cela ressemblait plus à une confession d’ivrogne qui avait besoin de lacher un peu de lest. Etrangement, même après avoir avoué tout cela, il ne se sentait pas mieux. Il n’avait pas crevé d’abcès. Il n’avait fait qu’évoquer une série d’évènements comme on lisait un programme télé. Rien n’avait changé…Alors pourquoi en avoir parlé ? Il haussa les épaules. A mettre sur le compte de l’instant présent.

« Alors si j’peux faire quoique ce soit…Et puis j’aime pas voir une jolie femme triste. Je préfère les voir sourire, c’est plus agréable. Allez, je suis certain qu’il y a une chose que tu aimerais me demander. N’hésite pas »

C’était peut être les yeux embués de larme de la jeune fille qui le poussait à agir en l’attirant contre lui pour lui déposer un baiser sur sa tempe et lui passer une main sur les cheveux…
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Natalia Łukasiewicz

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MessageSujet: Re: Qui cherche, trouve   Qui cherche, trouve EmptyVen 27 Aoû - 2:32

    C'est lorsque l'on ne pense à rien de concluant que les pensées les plus saugrenues nous prennent directement à la gorge. Les personne mêmes les plus occupées peuvent le savoir également. La nuit, alors que tout est calme, silencieux, noir. Nos pensées lissent vers des strates pus profondes. Est-ce la véritable conscience ? Pour cela il faudrait débattre de ce qu'est la conscience simple tout d'abord. Mais peu de personnes s'aventurent sur ce terrain ou un faux pas fait tout perdre. Natalia ne pensait à rien, pendant un moment, un blanc total et opaque envahit son esprit où plus tôt tellement de choses se bousculaient qu'elle n'arrivait plus à les séparer. Elle cherchait à repenser à quelque chose de conséquent. Dans ces cas là, ce qui lui remontait le moral était d'imaginer tel ou tel de ses supérieurs en dessous. Combien de fois avait-elle pu penser aux généraux du Basha en string léopard se trémoussant et adoptant des démarches chaloupées ? Elle ne saurait le dire, beaucoup trop sans doute. Elle devait bien admettre qu'elle était dans une situation de blanc total. Les pensées étaient bien trop hautes dans son esprit pour qu'elle les atteigne. "Lamentable", se disait-elle. "Pauvre fille". Ces paroles remplissaient son esprit vide et trempé d'alcool.

    Et vint Trystan et son discours grandiloquent. Comment le qualifier ? Bouée de sauvetage ? Fil d'Ariane ? Les deux peut-être. En tous cas elle était au comble de la joie en l'entendant parler. Et cela, elle e fit sans un battement de cil. Totalement déconnectée de actions physiques, bien trop bourrée en fait. Elle se disait deux ou trois choses, réfléchir ? C’était bien trop pour elle à cet instant, non, on pouvait plutôt dire qu’elle se disait deux ou trois trucs. « Conasse, et tu te disais que tu étais pire que tout ? ». Maintenant, elle se rendait bien compte que ses petits problèmes n’importaient que peu. Compassion ? Pitié ? C’était la même chose après tout.

    Elle se rappelait d’un vieux film qu’elle avait vu il y avait des années. Oh il était trop vieux pour qu’elle se rappelle du titre, elle n’en avait vu que quelques extraits. Il traitait de deux ou trois choses désuètes, de peuples qui s’entredéchiraient pour une ville. Étais-ce une vraie histoire ? Peut être, mais la gamine qu’elle avait été avait comme qui dirait été emballée par les scènes d’action plutôt acceptables pour l’époque. Désormais tout se faisait au numérique, au CG, les acteurs disparaissaient, là tout avait été construit et détruit lors de la scène finale. Qu’est-ce que cela avait fait lorsque l’on détruisait en une nuit ce que l’on construisait en des mois, voire toute une vie ? Cela devait faire vraiment, mais vraiment mal au cœur… L’idée de devenir militaire avait germé dans son esprit directement après, ces idées de peuples mélangés dans un espace confiné ne pouvait que lui rappeler l’Uros. Elle se souvenait avoir pleuré, à chaque instant.


    « Quand j’ai commencé, j’avais des rêves plein la tête, m’accrochant à un lambeau de vérité que je pensais inaltérable. J’ai rapidement perdu mes illusions et je me suis retrouvé coincé entre ce que j’aimais faire et ce que je pensais devoir faire. Je voulais hurler, je voulais pleurer toutes les larmes de mon corps…Je voulais que les choses soient plus simple…Que s’il suffisait de donner un bras, je l’aurais fais avec bonheur pour que tout revienne comme avant. Affronter l’ennemi, le dominer et le vaincre. C’était tout ce que je voulais…Sauf que je n’avais aucun ennemi. Je n’avais que mes poings, ma rage inextinguible et ma peur. Alors j’ai fais la seule chose qui me semblait logique de faire »

    Elle sourit, fermant les yeux et laissant libre cours à ses larmes qui ne tardèrent pas à se ruer à l’assaut de ses joues. Bordel, elle avait l’air fine comme ça. A tout instant alors qu’elle écoutait les paroles de et homme qu’elle ne connaissait n d’Eve ni d’Adam, elle se disait que tant que l’on écoutait quelqu’un il semblait toujours plus familier, et ce à chaque instant. Ainsi elle le faisait penser à « cette époque » comme il disait si bien… Hé bé, elle devait sacrément être paumée bien bas ! Elle n’avait pas un grand recul, mais pouvait quand même savoir qu’elle n’était pas non plus très haut selon elle-même.

    Il lui tendit son paquet de cigarette. Devait-elle en prendre une ? Elle ne fumait pourtant pas, non, elle choisit en premier lieu que fumer ne rendrait les appréciations de ses supérieurs encore plus sévères à son égard. Déjà qu’ils n’étaient pas aimables ces vieux racornis !

    « Alors si j’peux faire quoique ce soit…Et puis j’aime pas voir une jolie femme triste. Je préfère les voir sourire, c’est plus agréable. Allez, je suis certain qu’il y a une chose que tu aimerais me demander. N’hésite pas »

    Une jolie femme, combien de fois avait-elle pu rêver de ne pas en être une, d’être un rebut de la Ios fille de prostituée plutôt qu’un déchet de la Lux et fille d’ivrogne. Deux fois elle l’avait pensé. Se serait-elle dit la même chose si elle était né d’un autre côté ? Naitre homme aurait été bien plus facile, ah, le problèmes grandiloquents que l’on pouvait se poser à son âge…


    « Je sait pas quoi demander, je suis trop bourrée… » lâcha-t-elle finalement avec un demi sourire. « J’aurai même pas du quitter le Basha tiens… quelle conne. »

    Les permissions étaient faites pour ça mais aller directement se saouler dans un bar n’était pas la meilleure solution, l’alcool fusse-t-il aussi délicieux. Elle sentit à peine le contact qu’il lui offrait en l’attirait contre lui. Contact qu’elle accepta sans se poser de question, trop heureuse de pouvoir continuer à sangloter contre lui plutôt qu’accoudée au bar.

    « Moi j’ai pas trop eu de rêves. Je me suis barrée de chez moi parce que je supportais plus la Lux ou y’a tout le monde qui rêve d’y entrer et qui se bouscule au portillon. Mon père a voulu me marier avec un de mes potes... J’ai choisi de m’enterrer au Basha et à obéir aux ordres en attendant de tout oublier et d’être adulée… » souffla-t-elle, blottie contre la poitrine de l’homme avec qui elle venait de parler jusque là. « J’ai rien connu d’autres alors que toi tu sait tout, j’ai pas avancé en fait… »

    Plus elle parlait, plus elle se disait que ses pensées étaient vraies. Était-elle une abrutie finie qui ne pensait qu’à elle mais qui n’avançait pas d’un poil ? Oui, si elle le savait se l’était dit et approuvé, cela ne pouvait-être que vrai.

    « Toute l’année que j’ai passée j’ai même pas réfléchi, j’ai gâché un an à tout apprendre sur les tactiques militaires, sur la théorie, la pratique, piloter un Vall… un Eijeje… Enfin, leurs merdiers que personne sait prononcer, t’sais, il suffit de dire « aaaah ! Ils s’ammèèèènent ! » en hurlant et agitant des bras pour savoir que c’est eux qui débarquent… Enfin tout ça pour dire que… que… oh je sais plus… Enfin j‘ai tout appris pour finir à glandouiller et à sortir une ou deux fois le mois pour assurer que des trucs approchaient pas le vaisseau de trop près…»

    Elle se serra un peu plus contre ce type dont elle ne connaissait pas le prénom et se tut, regardant le comptoir d’un air maussade. Sûr, elle était toujours triste, mais parler.. Qu’est-ce que c’était utile, on en pensait plus.

    « Désolée si je vous ennuie… quand je commence, on m’arrête plus… »
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Trystan Brosca

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MessageSujet: Re: Qui cherche, trouve   Qui cherche, trouve EmptyDim 29 Aoû - 23:33

C’était pas le genre de situation dont il avait l’habitude. Enfin disons que cela faisait longtemps qu’il n’avait pas soutenu quelqu’un de sa loge. Cela lui rappelait le temps de ses classes…Voir même celle de l’institut. Trystan avait beau être le pire des salopards appartenant au service de sécurité, il ne se sentait toujours pas l’âme d’abandonner un soldat derrière lui. Encore moins une femme. Ca faisait particulièrement vieux jeu mais il n’y pouvait rien. C’était comme cela qu’il avait toujours marché et c’était pas aujourd’hui qu’il allait changer.

Il la laissa pleurer contre lui, décidant de la prendre doucement dans ses bras en retenant un soupire. Si elle avait envie de cela, il n’allait pas l’en empêcher. Si un soldat craquait mentalement, les larmes étaient préférables à un calibre et tout un stock de balle. Sa main passa dans la chevelure blonde de son interlocutrice pendant qu’il cherchait ses mots.

‘‘ D’après ce que tu me dis, c’est pas comme si tu n’avais pas de rêve. Sortir de la lux, avoir ta propre indépendance et gagner le respect des autres. Moi c’est ce que j’entends dans tes paroles. Il n’y a pas de mal à ne pas se sentir à l’aise dans sa loge d’origine. D’ailleurs, je doute que beaucoup de jeune s’y sente bien sans quoi il n’y aurait pas toutes ces histoires de drogues, de sexe et de meurtre qui s’accumule sur nos bureaux. Pour moi, tu as beaucoup de courage et t’être engagée prouve que tu as plus de détermination que tout ces gamins auquel on aura voulu te marier.’’

Sa main vint récupérer sa clope à ses lèvres pour lui permettre d’expirer son souffle grisâtre. La lux…Qu’aurait il fait lui ? Une question totalement hors de propos. Cela aurait voulut dire qu’il n’aurait pas eut la même famille, la même éducation et les mêmes désirs. Il aurait été différant, c’est certain mais aurait il tout quitté pour rejoindre la Sayeh ? Si aujourd’hui on lui donnait l’occasion d’entrer dans la lux…Il lui faudrait déjà une sacrée bonne raison d’y entrer. Il avait beau être perclus de doute sur son combat il aimait cette vie qu’il menait. Mais s’il devait être de la lux…Non, il y resterait et il ferrait tout pour prendre le pouvoir. C’était ce qui lui semblerait le plus logique à faire.

Et lui saurait exactement comment faire.

Il secoua la tête pour chasser ses pensées. Revenir à la fille et à ce qu’elle pensait. C’était pas nouveau que les militaires s’ennuyaient dans le basha. Rien à faire, aucun ennemi, des journées interminables fait d’exercice et une discipline avilissante pour éviter d’avoir à réfléchir et penser. Trystan était toujours aussi étonné qu’il n’y est pas plus de tentative de suicide que cela.

‘‘ Et puis si je savais tout, je serais pas un simple officier du nss. C’est juste que j’ai un peu de vécu, que j’ai pris un peu de recul sur les choses et que j’ai beaucoup lu. En gardant les yeux ouverts et en observant les gens et les choses autour de moi j’ai fini par comprendre quelques trucs. J’vais pas te faire un cour parce que ca servirait à rien. Chaque personne à une éducation et un véçu différant. Par contre, il y a des choses qui ne changent jamais ’’

Il balança sa cigarette dans le fond de son verre avec un regard amusé. Cela lui rappelait bien des souvenirs.

‘‘Je crois que c’est Rousseau qui disait qu’on naissait deux fois. La première pour exister, la seconde pour vivre. En gros cela veut dire que le jour où tu trouvera un sens à ta vie, tu commenceras à vivre pleinement. Cela peut être une personne mais aussi un but, ou une chose. Peut importe, cette chose t’apportera le bonheur. Tu devra t’y accrocher coûte que coûte et te souvenir que tout le reste c’est qu’un paquet de conneries. Trouve ce qui est important pour toi, cherche, renseigne toi, change de carrière s’il le faut. Trouve ta voie et ta façon d’être.’’

Grand frère Trystan…Il avait loupé sa vocation. Si la religion avait perduré, il aurait peut être du devenir prêtre ou moine. Un truc de ce genre. Il frotta le dos de la jeune fille et déposa un baiser sur sa tempe.

‘‘ Ca va aller ?’’

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Natalia Łukasiewicz

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MessageSujet: Re: Qui cherche, trouve   Qui cherche, trouve EmptyMar 19 Oct - 15:04

    En parlant, il était bien vrai qu'on ne pensait lus à rien, à part peut être à ce que l'on allait dire. Et c'était vrai. En étant bourré fallait être attentif, à ne pas parler d'autre chose... et tout. L'alcool délivrait bien le vrai parler mais aussi tout ce qui allait avec justement. Natalia lui avait ainsi raconté sa vie, à cet inconnu qu'elle avait voulu cogner tout juste quelques minutes auparavant. Comme quoi les miracles existaient bien. Seulement il ne fallait pas trop leur en demander, à ces miracles qui soi disant exauçaient tout et n'importe quoi.

    ‘‘ D’après ce que tu me dis, c’est pas comme si tu n’avais pas de rêve. Sortir de la lux, avoir ta propre indépendance et gagner le respect des autres. Moi c’est ce que j’entends dans tes paroles. Il n’y a pas de mal à ne pas se sentir à l’aise dans sa loge d’origine. D’ailleurs, je doute que beaucoup de jeune s’y sente bien sans quoi il n’y aurait pas toutes ces histoires de drogues, de sexe et de meurtre qui s’accumule sur nos bureaux. Pour moi, tu as beaucoup de courage et t’être engagée prouve que tu as plus de détermination que tout ces gamins auquel on aura voulu te marier. ’’

    Ah, des compliments, Natalia y sourit, mais c'était plus un sourire cynique qu'autre chose. 'plus de détermination' ? Peut être, ça avait été dur au début, mais elle avait fait ça pare qu'elle n'avait pas d'autre choix ! Elle pouvait faire quoi, si elle était sortie du Basha ? Se faire rattraper et reconduire chez son père ? Ou ben passer en cour martiale... Sûr que ça aurait été génial. Mais nan elle avait préféré se laisser couler au rythme de la vie qu'elle menait en tant que pilote. Lever aux alentours de cinq heures, entrainements, parfois quelques missions. Qu'est-ce qu'elle avait hâte de la prochaine... Maintenant qu'elle y pensait, la dernière était déjà loin, peut être les pontes programmaient quelque chose en ce moment même ? Peut être... Mais pour en revenir au sujet, oui, elle n'avait pas fait grand chose, elle n'avait ni pensé à son avenir, ni à son passé. Elle ne s'était pas retourné et s'était conduite comme une idiote. Elle se considérait comme telle, mais se comportait comme si elle était reine. Les autres aussi devaient la considérer comme une idiote. Ou bien comme cette inconnu lui dire indirectement qu'elle était couillue comme un mec d'avoir osé faire ça. Elle s'était juste posé la question "qu'est-ce que tu veux faire Natty ? Crever à 100 ans comme une vieille oie pleine de fric ou bien crever à 25 ans après une vie bien remplie mais courte ?" elle avait choisi la seconde option, en une nuit elle s'était barrée. Le pote avec qui elle allait être mariée ? Elle le reverrait bien un jour, l'Uros était petit !

    Les rétrospectives elles n'avait jamais aimé ça de toutes manières, alors elle avançait, sans vraiment se poser de questions. Qu'on l'admire ou que l'on se moque d'elle elle s'en fichait un peu... beaucoup même. Elle n'était pas de la Lux elle était de la Sayeh !

    "J'ai peut être des rêves mais en en attendant je fais ce à quoi je pense, du genre manger boire, tout ce qu'il faut pour vivre. Je suis pas du genre à penser au lendemain."

    Elle s'était toujours sortie des emmerdes par n'importe quel moyen. Rares avaient étés les choses qui lui étaient retombées dessus. Pourquoi ? Elle ne savait pas. Elle avait bien eu peur des problèmes comme maintenant où, accoudée au comptoir du Rêves à moitié aussi étalée sur un inconnu elle songeait quelque peu à ce qui allait lui tomber dessus si elle s'endormait et qu'elle ne se réveillait pas avant midi. Mais le fait étrange était que lorsqu'elle avait peur, ses problèmes s'arrangeaient tous seuls. Elle faisait la fière en journée, mais la nuit, elle dormait bien où elle réparait les problèmes qui faisaient exception à cette loi. Et non, elle n'était pas fille à s'en faire pour des problèmes inutiles. "Dans quelques années, j'en rigolerai bien" se disait-elle. t elle n'allait jamais plus loin. La pilote n'était pas une grande philosophe pour ce qui était de l'avenir, elle prenait toute option pour grimper les échelons le plus vite possible et s'assurer autant qu'elle le pouvait une vie confortable. Et elle ne voulait pas se caser, car un mec la ralentirai.

    "Dis-voir..." continua-elle "Le recul, il sert à faire le point et tout ça, genre les trucs grandiloquents... mais à part déprime,r il sert à quoi d'autre encore ? "

    Natalia la philosophe ? Peut être bien, elle n'aimait pas ce rôle, mais il y avait des fois où elle ne pouvait pas s'en empêcher. C'était peur être bien par pure raillerie qu'elle posait cette question. Son ton était bel et bien sarcastique, mais il y avait une part de vrai questionnement dedans. Après, qu'il y réponde ou pas, tant mieux si oui, tant pis si non. Elle n'allait pas mourir d'une seule question, et tant qu'à faire...

    Oui, de la grâce, l'air suave d'yeux tous mouillés, c'était du pur concentré made in films tristes. Mais elle s'en foutait, elle aurait peut être tout oublié le lendemain, ou pas en fait. Elle n'avait pas envie d'oublier la soirée qu'elle avait passé. Elle était content en fait que quelqu'un l'aie remarquée et lui ai parlé, même si c'était plutôt elle qui lui était tombé dessus, au sens propre du terme. La rencontre n'avait pas été gracieuse, loin de là. Le lieu non plus, mais tant pis.

    Il l'embrassa sur la tempe. Oh s'il ne s'était rien passé, elle se serait jeté sur lui et l'aurait frappé jusqu'à ce que sa propre mère ne puisse plus le reconnaitre, c'était sûr ! Mais là c'était différent, elle rougit un peu. Elle l'était bien assez à cause de l'alcool et de la fumée de cigarette et d'autres divers produits qui circulaient ici mais elle atteignait le teint d'une écrevisse. Pathétique, se dit-elle alors qu'elle répondait par un hochement de tête à l'affirmative à la question qu'il venait de lui poser. Pleurer ça faisait du bien quand on y repensait.


    "Aussi, je vais pas t'appeler "monsieur Brosca celui que j'ai rencontré en déprimant dans un bar" le restant de tes jours... c'est quoi ton prénom ?"

    LA question qui se posait vraiment en retard, ça, c'était indéniable...



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