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 Lucrèce Devereux

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Lucrèce Devereux

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Lucrèce Devereux
Coquelicot en Blouse Blanche
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Lucrèce Devereux Vide
MessageSujet: Lucrèce Devereux   Lucrèce Devereux EmptyVen 25 Juin - 18:57

Arabesques
Dossier n° 02X0423-3022

Nom : Devereux – Epouse Weiss-Richter
Prénom : Lucrèce
Âge : 34 ans
Métier : Médecin – Directrice de l’Hôpital Général
Lieu de vie : Raimyo – Uptown
Lieu de travail : Arkmeen – Dillen Town
Loge : Lux

Masques…

Et un, deux, trois. Tempo régulier d’une valse silencieuse – ou était-ce plutôt une marche militaire ? – rythmant brillamment l’avancée de ces talons – hauts – qui claquaient sur le sol dallé de l’hôpital. Qui donc osait troubler de la sorte le calme préfabriqué de ce lieu de convalescence ?! Elle. Qui continuait d’ailleurs son chemin, sans s’en soucier outre mesure, l’air de celle qui ne peut qu’être dans son bon droit et qui se contenterait de hausser flegmatiquement les épaules si un importun lui faisait une quelconque remarque – désobligeante, forcément, et ne valant par conséquent pas la peine qu’elle s’y attarde.

Même de dos, Lucrèce détonne dans les couloirs immaculés. De longues boucles rousses flottent autour d’elle – à quoi bon les ligoter ailleurs que dans le bloc opératoire, flamboyant et soyeux halo glissant sur ses épaules qu’elle portait rondes, flirtant depuis plusieurs années déjà avec la courbe de ses reins sans jamais l’atteindre. Sur son front, quelques mèches blanchies encadrent l’ovale de son visage, tombant parfois sur ses yeux, chatouillant les longs cils noirs, dissimulant le temps de quelques secondes les amandes noisette de ses iris. Une arrogante malice (ou une malicieuse arrogance ?) se dégage de son regard, fard irisé frôlant la droite ligne du nez, caressant les pommettes rosées et la douce rondeur des joues encore fraîches. Les lèvres délicatement ouvragées s’étirent souvent, raillerie moqueuse ou amusement palpable, se montrant parfois venimeuses lorsque le poison de la perfidie glisse sur la blancheur nacrée des dents pour embrasser de son ombre l’un de leurs nombreux sourires. Quoique ce charme particulier soit généralement réservé à quelques initiés choisis. Les profanes n’y verront qu’une froide courtoisie, au mieux une charmante séduction, occasionnellement un éclair de chaleur – c’est que les élus ayant réussi à accrocher son cœur sont rares, si rares…

Sous la blouse blanche, la silhouette se devine aisément, mince et élégante, possédant juste ce qu’il faut là où il le faut. Un corsage ajusté valorise sa poitrine ferme, un tailleur impeccable rehausse, par l’audacieuse sobriété de sa coupe, le galbe et la longueur de ses jambes. Ses mains sont gracieuses, ses doigts longs et fins, aux ongles courts mais toujours irréprochables. Comme tout le reste de sa personne, par ailleurs. Car Lucrèce met un point d’honneur à être parfaite en toute circonstance. Constamment. Elle est la lumineuse image des Devereux, après tout…



…Et Bergamasques

Il est des personnes qui ne tolèrent ni la médiocrité, ni le manque de volonté. Lucrèce en fait partie. Très volontaire, elle a du mal à concevoir que l’on puisse ne pas savoir exactement ce que l’on veut, voire pire : ne rien vouloir du tout. Certes, l’oisiveté ne lui est pas inconnue et elle est elle-même farouche partisane du Moindre Effort. Mais effort quand même ! Dès son plus jeune âge, on lui a appris qu’il fallait voir loin – et faire en sorte d’y arriver. Et malgré son caractère étouffant, l’éducation parentale n’avait pas complètement tort sur tous les points. Ainsi, ceux qui ne voient pas plus loin que la portée de leur nerf optique ou qui font carrément demi-tour pour mieux regarder derrière eux, l’insupportent au plus haut point. Lucrèce les méprise, plus que certainement. Mais elle leur sourit quand même et va parfois jusqu’à les opérer, lorsqu’ils sont assez stupides pour demander ses talents à elle. En les détroussant du mieux qu’elle peut, comme de bien entendu. Les services de la Direction coûtent cher, après tout…

Oui, Lucrèce a de l’orgueil à revendre – et c’est là le moindre de ses défauts. De l’arrogance, aussi. Elle en a par ailleurs suffisamment pour vouloir que son nom resplendisse des siècles durant parmi toutes ces pâles figures de la Lux. Ils se prétendent de la Noblesse ? Ha ! Ha ha, même. Au mieux, un ramassis de larves en suspension dans une liqueur de débauche et de dégénérescence – à de rares exceptions près. Hautaine et dédaigneuse avec les inférieurs qui ont l’impertinence d’être de la même loge qu’elle – mais juste parce qu’ils ne méritent pas meilleur traitement – elle n’a cependant jamais eu la bêtise de leur claquer la porte au nez pour aller chercher ailleurs une noblesse plus intéressante. C’est qu’elle sait exactement jusqu’à quel point elle peut avoir besoin de sa condition et n’hésite pas à l’exploiter au mieux. C’est d’ailleurs ce qui lui permet d’accueillir des pauvres et des déchus dans son hôpital, en s’efforçant de repousser chaque fois un peu plus les limites du Raisonnable imposées par l’imbécile société tout en s'y cloîtrant plus ou moins docilement – ce serait parfaitement stupide de perdre tout ce qu’elle a soigneusement bâti pour avoir eu trop bon cœur et s’être attirée les regards dépréciateurs des autres gens d’la haute qui répugnent à se trouver en présence d'une compagnie de moindre ascendance. La déchéance ne pardonne pas, n’est-ce pas.

Cela dit, contrairement à tout ce que l’on pourrait croire et éventuellement dire d’elle dans son dos – parce que les ragots vont bon train et qu’elle n’a pas que des amis – Lucrèce n’a pas aussi mauvais caractère que cela. Elle est même parfois de compagnie franchement agréable – lorsque le vis-à-vis ne mérite pas que le mépris. Enfant de bonne famille, elle reçut une éducation la préparant à briller dans toute société, par sa culture variée et ses manières irréprochables. Arts, littérature, sciences… Même les nouvelles technologies ne lui sont pas totalement inconnues, et pour peu que l’on réussisse à l’intéresser, elle se fera un plaisir que de papoter guillerettement autour d’une tasse de thé, poussant l’allégresse jusqu’à discutailler dans les couloirs ou la cafétéria de l’hôpital avec infirmiers, médecins, internes et parents de malades, sans distinctions. Et bien qu’être directrice à seulement 34 ans lui ait valu quelques ennemis, elle n’est pas particulièrement mal-aimée, au sein du personnel qu’elle dirige. D’autant plus qu’excellente chirurgienne et allant allègrement à l’encontre de ce qu’exigerait d’elle son poste, elle opère souvent et n’hésite jamais à effectuer interventions et consultations, même les plus bénignes, y compris pour de bêtes angines, lorsque les effectifs viennent à manquer – ou pas. C’est que, lorsqu’elle avait choisi la médecine, elle n’avait sincèrement pas songé qu’elle pourrait s’en éprendre aussi profondément. Et il faut avouer que la vie au bloc opératoire est tellement plus amusante que celle de l’administration !


Elégie des Temps Passés

Une main étroitement gantée se tendit, sans même un regard, vers le jeune homme au teint livide qui se sentait de plus en plus mal. Qu’est-ce qui allait encore lui tomber dessus, cette fois ? … La voix claqua alors. Cinglante, tranchante, autoritaire. Ne tolérant en aucun cas le plus infime retard, ni la moindre attente.

    « Scalpel. »


Aussitôt, l’instrument stérilisé épousa la paume impatiente et les doigts du chirurgien se refermèrent dessus en un mécanique réflexe d’automate bien huilé. Le métal trancha la peau du patient au niveau de la seconde vertèbre cervicale et l’opération put commencer.


La même scène se déroulait quatorze ans plus tôt. A quelques détails près…


    « Le pouls est faible, la respiration aussi ! »
    « Mais qu’est-ce que vous attendez pour l’intuber ?! »
    « … Eh bien, il s’agit d’un trauma… »
    « Je m’en charge ! »


Elle avait balayé l’hésitation des internes d’un simple geste du poignet. Elle n’était pourtant qu’une jeunette en année militaire, mais déjà persuadée de valoir mieux qu’eux, qui ne réagissaient pas, alors que la vie du patient le fuyait peu à peu. Après tout, cela n’avait rien de compliqué ! Elle était aux urgences de l’Hôpital Général depuis déjà trois mois et avait appris pas mal de choses. Une intubation, par exemple, c’était dans ses cordes.
Malgré tout, elle n’était pas vraiment préparée à entendre ce petit crac macabre lorsque le tube – supposé salvateur – pénétra dans la trachée du blessé étendu sous ses yeux. C’est alors que le signal continu – et abhorré des médecins de tous temps – éclata dans la pièce, vrillant les tympans des personnes présentes. Le plus âgé des trois internes toisa la gamine avec toute la raillerie suffisante dont il était capable – et il en avait des réserves inépuisables.

    « Félicitations, Mademoiselle Devereux. Vous venez de tuer Rosalie. »


Rosalie, c’était le très aimé mannequin qu’utilisaient les étudiants de médecine pour mettre en pratique leurs connaissances avant d’affronter l’être humain dans toute la splendeur de sa santé défaillante.

    « Je pensais pourtant que le docteur Suarez avait été suffisamment clair à ce sujet. Ne jamais… »
    « … procéder à une intubation dans le cas d’un traumatisme rachidien cervical. Je le sais, Monsieur Cohen. »
    « Vous le saviez, mais cela ne vous a pas empêchée de le faire… »
    « C’était parce que… »


Sa voix mourut au fond de sa gorge. Parce que quoi ? Parce que leur hésitation alors qu’une vie était en jeu l’avait profondément agacée ? Parce qu’ils semblaient aussi incompétents les uns que les autres alors qu’ils avaient plusieurs années de soi-disant expérience de plus qu’elle, dans le domaine ? Parce qu’elle en avait eu assez de leur apathie, eux qui prétendaient sauver des vies et qui restaient à se regarder dans le blanc des yeux, attendant la divine intervention d’un senior ? Ou était-ce juste parce qu’elle avait prétendu leur montrer de quoi elle était capable, en réussissant une intervention pourtant interdite – et en échouant lamentablement, surtout. Allons. Tout ceci ne lui ressemblait guère. Depuis quand était-elle devenue si irréfléchie, elle qui se targuait pourtant de ne jamais se laisser prendre au jeu de la colère inconsciente… ? Cela avait été plus fort qu’elle ? A d’autres !


Il fut cependant un temps où Lucrèce Devereux savait ne devoir prouver quoique ce soit à qui que ce soit. Elle avait assez d’ambition et d’esprit pratique pour avoir choisi elle-même la voie qui la ferait sortir de l’ombre étouffante de ses parents, tout en lui assurant le prestige que l’héritière Devereux se devait d’avoir dans la société. Et pas seulement celle de l’Uros.

Ce qu’elle avait voulu ? La direction de l’Hôpital Général – en toute modestie. Le poste était hautement convoité, car mettant son titulaire en relations – plus ou moins étroites – avec toutes les personnalités les plus importantes du vaisseau, incluant tous les pôles ministériels, et jusqu’aux bases de l’Empire – dépendamment de l’habileté dudit titulaire, cela allait de soi. Oh, Lucrèce se moquait un peu de la politique. Elle s’en moquait même beaucoup. Seulement, on lui avait appris dès son plus jeune âge à viser haut. Très haut. Et il se trouvait que la cible qu’elle avait mise en joue était celle qui, incontestablement, lui apporterait le plus – de quoi se débarrasser définitivement de la pression parentale – tout en exigeant d’elle le moins d’efforts possibles – un peu d’administration, peu ou pas d’interventions et après tout, qu’était-ce donc que la médecine ?!

Cependant, à l’âge de vingt ans, une imprévue contrariété vint enrayer la clinquante mécanique de ses projets, et elle avait pour nom Cecil Cohen. Elle ne sut jamais quelle stupide Entité Supérieure avait mis ce mauvais génie sur son chemin – elle se serait fait un plaisir que d’aller lui exposer son point de vue, le cas échéant – malgré tout, elle est à ce jour bien incapable de prétendre qu’elle lui en tient rigueur et point final. Car si la compagnie de Cecil était horripilante, la plupart du temps, elle n’en demeurait pas moins fort agréable, dans l’absolu. Voire même délicieusement exquise. A la réalité, l’odieux personnage lui avait fait perdre son temps et ses moyens – ainsi qu’une bonne dose de calme. Mais grâce à lui, elle gagna un peu plus de terrain sur les limites de sa patience et un diplôme de neurochirurgienne. Qui lui valut encore plus d’honneurs qu’elle n’en avait prévu – tant qu’à faire, autant bien faire, n’est-ce pas…

Elle avait à peine commencé son service, à l’hôpital, qu’il lui fallut déjà choisir un époux. Et la lassitude de Lucrèce fut immense. C’est qu’elle avait cru oublier ce léger détail… Mais une riche héritière ne peut demeurer seule trop longtemps. Il ne lui restait que quelques années, avant d’atteindre le cap de la trentaine et si elle n’avait pas d’alliance à son doigt rapidement, cela ne manquerait pas de ternir son image. Naturellement, une telle perspective était tout simplement hors de question.

Le prétendant sélectionné répondait au nom de Karl Weiss-Richter. A la tête d’une fortune conséquente – presque aussi importante que celle des Devereux – il possédait ce que Lucrèce recherchait – assez de jugeote pour ne pas se mettre en travers de son petit chemin, à l’avenir – et pour ne rien gâcher, il n’était pas désagréable à regarder. Malheureusement, elle le trouva légèrement insipide, en fin de compte. Peut-être parce qu’elle était vouée à être perpétuellement déçue par ceux à qui elle portait un tant soit peu d’intérêt. Blasée ? Si peu…
La vie conjugale se passa néanmoins sans trop de problèmes. Si tant est que l’on puisse la nommer ainsi, Karl étant régulièrement absent, voyageant souvent « pour affaires » entre l’Uros, le Xion et le Constantine. Voilà maintenant près de deux ans que Lucrèce se surprend à penser qu’il n’est peut-être pas aussi insipide qu’elle l’a cru… Mais peu lui importe, pour l’instant. Cela fait plusieurs mois qu’il est sur le Xion (ou bien est-ce le Constantine ? Et qu’importe, dans le fond…) et elle lui a trouvé un charmant compagnon de remplacement, pour lui changer les idées. Quoiqu’un peu cher à entretenir et pas mal décevant, lui aussi – un sombre imbécile qui a renoncé à une brillante carrière de pilote…


Bah, quand elle y réfléchissait, elle ne s’en était pas trop mal sortie. Car elle l’avait obtenu, son poste de directrice – de l’intérêt d’être née du bon côté. Et s’autorisant la facétie d’opérer elle-même sans distinction de classes, elle se voyait d’autant plus célèbre et s’en réjouissait chaque jour un peu plus. En fait, tout irait au mieux, pour Lucrèce, s’il n’y avait ce jeune impertinent qui se permettait l’audace d’arriver constamment en retard.


Dans un verre en cristal, des glaçons tintèrent joliment. Bientôt suivis par un claquement de langue, sec et désapprobateur.


    « Sombre imbécile… »


Orientation Politique :

Vous intéressez-vous à la politique ? Oui [ ] _ Non [ X ]
« Mais parfois, on y est bien obligé, n’est-ce pas… »

Êtes-vous pour ou contre l'Empereur ? Pour [ ] _ Contre [ ] _ Neutre [ X ]
« Bah, lui ou un autre, après tout… »


Et vous
Code du guide du joueur : VALIDÉ - D
Parrainage ? Oui [ ] Non [ X ] Je pense que ça ira, merci ^.^
Avez vous été pris en charge ? Oui [ ] Non [ X ] … Mais j’ai un espion, ça compte ? 8D
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Daisuke Akihiko

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Lucrèce Devereux Vide
MessageSujet: Re: Lucrèce Devereux   Lucrèce Devereux EmptyVen 25 Juin - 20:01

Un métier passionnant pour calmer l'ennui du couple, c'est une idée comme une autre ! Reste à voir si monsieur est réellement insipide ou non. Et puis cette nouvelle flamme, est-ce réellement ce cher Mihael ? (espion, espion !) Aller, courage à elle et on lui souhaite d'être plus 'honnête'. Après tout, on entretient pas une sucrerie sans y prendre goût. ~ xP Oh et attention aux autres médecins qui voudraient peut-être prendre sa place, être en haut de la chaine alimentaire n'a pas que des bons côtés. (Quoi qu'elle pourrait bouffer un bras à n'importe qui à mon avis ! XD)

Validé !

Amuse toi bien ! Lucrèce Devereux 84239
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Lucrèce Devereux Vide
MessageSujet: Re: Lucrèce Devereux   Lucrèce Devereux EmptyVen 25 Juin - 20:42

Bah, on finira bien par lui trouver un petit arrière-goût de danger, au Monsieur, ce serait dommage, sinon 8D Quant au ptit Mimi... Hinhin ♥ 8DD *Cache la série de scalpels pour accueillir les éventuels mutins dans la troupe des médecins* ♥


Et merci, surtout ♥___♥
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MessageSujet: Re: Lucrèce Devereux   Lucrèce Devereux Empty

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