we're watching you Alben Van AalbrückMessages : 78
 |  Sujet: Alben Van Aalbrück  Lun 9 Aoû - 16:21 | |
| Nom : Van Aalbrück
Prénom : Alben
Âge : 23
Métier : Préfet d'Arkmeen et accessoirement, Premier Prince
Lieu de vie : Arkmeen
Lieu de travail : Hôtel de Ville d'Arkmeen
Loge : Lux
{ QUI ÊTES-VOUS ?
Caractère :
Alben est froid ; c'est bien là toute sa personnalité. Il n'apprécie personne pour la simple raison qu'il ne trouve aucun avantage à se lier à autrui. De fait, il est distant de tout. Il se débarrasse de son travail de préfet d'Arkmeen aussi rapidement que possible car pour lui, la ville est tellement corrompue que même sans préfet, elle se débrouillerait très bien avec l'économie souterraine. D'ailleurs, il ne fait rien pour y remédier. A quoi bon ? Ça lui apporterait plus d'embêtements qu'autre chose. Au manoir impérial, il n'y a rien à faire et l'ennui y est omniprésent. Alors, histoire de s'occuper un peu, il fout la merde à droite à gauche. Il monte des quiproquos au palais, installe des incompétents à l'Hôtel de Ville... pour s'amuser. C'est un grand amateur de l'humour noir et de l'ironie, mais les gens ont tellement le « cul-serré » comme il se plaît à le dire que personne ne le comprend ou du moins, essaie de comprendre. Ce qui rajoute un aspect mystérieux au personnage.
Derrière cette façade insensible se cache un véritable amateur de musique. Pas de musique contemporaine évidemment, mais de musique classique. Pour être plus précis, celle qui se faisait encore avant les années 2500, avant que les orchestres classiques ne connaissent la déliquescence qui les a mené à la dégénérescence de ce style. Alben, alors qu'il avait une dizaine d'années, a un jour découvert à la bibliothèque un enregistrement d'un très vieux Concerto pour piano. Il fut traversé par un flot d'émotions jusqu'alors inconnues qu'il ne retrouva jamais ailleurs. Ni une, ni deux, il se fit acheter un piano et loua les services du meilleur professeur du vaisseau. Il s'avéra qu'Alben avait un véritable don pour le piano et aujourd'hui, à 23 ans, il est un véritable virtuose.
Peu de personnes en-dehors du manoir impérial savent qu'il joue d'un instrument pour la bonne raison qu'il n'y joue que dans sa suite personnelle.
Il a une autre passion, c'est la sociologie. L'étude des sociétés, a fortiori celle de l'Uros, est pour lui un domaine de curiosité constante. De livres en livres, il est devenu presque un professionnel dans son domaine et a déjà une idée des réformes qu'il mettra en place lors du décès de son géniteur. Évidemment, pour l'instant il s'agit d'un secret. A une échelle plus réduite, il apprécie étudier les comportements des gens et est fin psychologue. Il mène des petites expériences lors de ses magouilles au palais ou au travail, ce qui l'amuse beaucoup.
Au niveau des relations familiales, on pourrait classer celles d'Alben proche du zéro absolu. Ses parents sont pour lui des inconnus et ses frères et sœurs sont tout simplement des idiots. Seul Javier sort du lot, sans doute parce qu'il s'ennuie autant que lui. Du point de vu du caractère, ils sont à peu près les mêmes, froids en apparence mais riches à l'intérieur. Deux icebergs en somme.
Physique :
Alben est un grand jeune homme d'un mètre quatre-vingt cinq pour soixante-dix kilos. Il se maintient en forme par une activité sportive régulière ; chaque matin, levé à 6h, il fait une demie-heure de musculation et de gymnastique qu'il poursuit par une heure de footing dans les jardins du palais ou sur un tapis roulant qu'il a dans sa suite. Il a des cheveux blonds et fins, mi-longs qu'il attache en catogan, ce qui dégage son visage. Ce dernier est très fin lui aussi et ses sourcils couronnent deux beaux yeux gris, très légèrement en amande. Sa voix est grave et froide et on n'y perçoit jamais une quelconque émotion, ce qui est assez perturbant quand on n'y ait pas habitué. Il a de très belles mains munies de longs doigts, ce qui est plutôt un avantage pour le piano. A force de jouer, ils sont nervurés et les veines sont saillantes, phénomène accentué quand il joue. C'est la partie de son corps qui tient le plus à cœur à Alben. Si elles venaient à être inutilisables ou abîmées, la vie n'aurait plus de sens car il ne pourrait plus jouer du piano, seule activité vraiment digne d'intérêt.
D'un point de vue vestimentaire, Alben fait toujours dans le sobre. On le verra toujours vêtu de noir : pantalon noir, polo noir et blazer noir. Au moins, ce n'est pas compliqué le matin pour se préparer. Évidemment, il est habillé par les plus grands couturiers de l'Uros et tout est fait sur mesure. Alben ne prête pas une attention extrême à son apparence mais, de par son rang, il se doit d'être toujours présentable et classe. Le noir est certes une couleur qu'il apprécie, mais c'est aussi un élément qui apporte beaucoup à sa prestance, mais aussi à sa froideur. Il porte au doigt un anneau d'argent très simple. Au poignet gauche, il a une montre avec une lanière noire (incroyable non ?), montre qui est très simple et épuré. Par ailleurs, on notera qu'Alben aime beaucoup le design et que toute sa suite est meublée ainsi.
Tranches de vie :
06:00 a.m.
Le réveil sonna. Un simple bip régulier et monotone. Au rythme de ce battement, une douce lumière illumine la suite. Six bips passés et la chambre est totalement éclairée. Alben sortit alors de son lit et se dirigea imperturbablement vers la salle de bain. Alors qu'il posa un pied sur le carrelage froid de la pièce d'eau, une symphonie éclata. Les côtés du miroir affichèrent les news de la nuit, la météo et la piste musicale en écoute. Le prince n'y prêta nullement attention et alla dans un coin de la vaste pièce réservé à la musculation. Il commença par une série de pompes et d'abdos, puis il continua avec des haltères. La symphonie, durant une demie-heure environ, se finit, ce qui indiqua à Alben l'heure de son footing. En silence, il se glissa vers sa garde-robe et enfila sa tenue de jogging. Sa suite étant au rez-de-chaussé, il sortit par la baie vitrée qui donnait sur les jardins. Là, il partit courir.
Encore une journée comme une autre.
03:47 p.m.
« Tu pues mon gars, tu pues. » C'était exactement ce que pensait Alben face à ce gros et gras homme d'affaires qui était assis face à lui. Le préfet d'Arkmeen était assis confortablement dans son siège, devant son bureau et regardait d'un faux œil plein d'étonnement celui qui pourrait être son futur Délégué aux Finances. Dès que cet homme au nom redondant et impossible à retenir avait passé le seuil de la porte, Alben savait qu'il ne l'apprécierait pas. Il était entré le sourire aux lèvres, sûr de lui et de l'accession au poste vacant. En plus, il était énorme, avait les cheveux gras, puait la cigarette et la sueur. Que de bonheur. Il avait le rire franc et gras et était pourri jusqu'à la moelle. Le capitalo garantit 100% pur-porc, servi sur son plateau de billets, la pomme de la corruption dans la bouche. Pour la peine, Alben ne lui avait même pas serré la main. Monsieur-gros-et-gras était en train de lui expliquer ses différentes stratégies financières – pas toujours très nettes – pour gagner encore plus d'argent sur le dos du contribuable et pour s'en mettre plein les fouilles au passage. Finalement, il se tut et dit, en guise de conclusion : « Et mon bureau, il donne bien sur le parc, n'est-ce pas ? » Alben afficha un grand sourire : « Bien sûr ! Je cherchais un Délégué aux Finances et je crois que je viens de trouver mon futur Directeur Général des Services ! Monsieur Thundrokulmen, ravi d'avoir fait votre connaissance, vous êtes un homme... inouï. » Inouï par son culot ouais. Monsieur-gros-et-gras se leva à la suite d'Alben, fier de lui et sortit du bureau. Voilà un discours qui lui donnera beaucoup d'espoir. Enfin... de faux espoirs bien sûr. Alben sourit tout seul. Qu'il était bon de se jouer des gens.
Alben se rassit et fit sonner sa secrétaire. L'idiote-sur-pattes entra par la porte de service qui lui était réservée et dit de sa voix pleine de niaiserie :
- Vous m'avez demandé, monsieur Van Aalbrück ?
- Non non, j'ai juste essayé l'interrupteur pour vérifier s'il fonctionnait.
- Ah ! Bien, monsieur Van Aalbrück.
Et elle sortit. Non mais quelle conne franchement. Alben rappuya sur le bouton d'appel. L'idiote-sur-pattes entra de nouveau.
- Vous m'avez demandé, monsieur Van Aalbrück ?
- Amenez-moi les papiers pour le Délégué aux Finances, j'ai choisi.
- Bien, monsieur Van Aalbrück.
Elle revint quelques secondes plus tard et sautilla jusqu'au bureau et lui tendit les papiers. Alben nota un nom et signa puis lui rendit. L'idiote-sur-pattes ne put s'empêcher d'y jeter un coup d'œil.
- Excusez-moi monsieur Van Aalbrück mais, si je puis me permettre...
- Permettez-vous.
- Vous avez choisi comme Délégué aux Finances ce vieil homme de la Pooja sorti de St-Adriens alors que monsieur Thundrokulmen a fait le Maegna Institut. Est-ce une erreur de votre part ? Si non, n'est-ce pas un peu illogique, monsieur Van Aalbrück ?
- A-t-on déjà discuté de mes choix, mademoiselle ?
- Non, monsieur Van Aalbrück. Répondit-elle, gênée.
- Bien.
Elle se dirigea vers la porte de service et Alben se replongea dans ses papiers. Elle lança depuis l'autre bout de la pièce :
- Et pour monsieur Thundrokulmen, que fait-on ?
- Qu'on le pende en place publique. Répondit-il du tac au tac.
De toute la discussion, il n'avait pas levé les yeux de son bureau. Pas certaine de savoir s'il fallait le prendre au mot ou pas, la secrétaire sortit et ferma la porte. « Que les gens sont méprisables. » Alben avait mis un incompétent de première au poste de Délégué aux Finances – il se demanda même comment il avait osé faire cela – pour voir d'une part comment le bonhomme saurait gérer les lourdes charges qui pèseront sur lui mais d'autre part pour voir si ce poste, et par extension celui du préfet, aurait quelque conséquence sur cette pourriture d'Arkmeen.
10:12 p.m.
Encore un dîner en silence. En même temps, qu'est-ce qu'Alben avait à dire à ses parents ou à ses frères et sœurs ? Le prince verrouilla la porte ; il n'aimait pas être dérangé quand il jouait du piano. Il sortit L-A de l'armoire et le posa sur le piano à queue. A son tour, il s'assit sur le tabouret et commença à jouer quelques notes d'échauffement.
- Ça fait quelques jours que j'avais remarqué cela mais je n'étais pas certain. Maintenant oui. Tu sais, Javier, je t'avais déjà dit qu'il tombait un peu trop souvent malade. Tout à l'heure, il nous a sorti la même excuse durant le dîner et est parti dans sa chambre. Rien de particulier tu me diras, il est assez hypocondriaque.
Les échauffements finis, Alben se mit à jouer un morceau assez langoureux. Les touches glissaient sous ses doigts et le jeune homme jouait presque inconsciemment, de manière presque automatique tellement il avait joué ce morceau auparavant. Il reprit sa discussion avec L-A.
- Comme le dessert ne me convenait pas, j'ai pris une pomme et je suis venu ici. Et qui je croise habillé en tenue d'extérieur ?
Petit crescendo. L-A était immobile et regardait de son œil d'ours en peluche son propriétaire jouer.
- Javier, évidemment.
Accord en fortissimo. Passage sur une tonalité plus rapide, plus vive, plus sombre.
- Il faudra que j'aille le voir un de ses jours. Pas face à face, tu t'en doutes. J'irai faire la fouine.
Série d'accords graves en majeur. Conclusion par un accord de six sons. Splendide.
{ ORIENTATION POLITIQUE :
Vous intéressez-vous à la politique ? Oui [ ] _ Non [x]
Êtes-vous pour ou contre l'Empereur ? Pour [ ] _ Contre [x] _ Neutre [ ]
{ Et vous ~
Code du guide du joueur : VALIDÉ - D
Parrainage ? Oui [x] Non [ ]
Avez vous été pris en charge ? oui [ ] non [x]
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we're watching you Daisuke AkihikoDevilicious CarrotMessages : 556
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we're watching you Alben Van AalbrückMessages : 78
| | Sujet: Re: Alben Van Aalbrück Lun 9 Aoû - 19:21 | |
| Merci ! :^3^:
Bon, et bien, je n'ai plus qu'à trouver de l'inspi pour commencer un Rp ! A l'attaque ! |
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we're watching you Javier Van AalbrückMessages : 53
| | Sujet: Re: Alben Van Aalbrück Lun 9 Aoû - 23:32 | |
| Kyaaaaa *_* j'adore ta fiche !!!
Surtout la fin =D
P.s : pardon...je flood pas bien pas bien *se tape* |
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| | Sujet: Re: Alben Van Aalbrück | |
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