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 Un sujet délicat

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Melissa Zwölle

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MessageSujet: Un sujet délicat    Un sujet délicat  EmptyJeu 11 Nov - 19:46

Les yeux ouverts, dans son lit, elle fixait le plafond. De temps en temps, elle tentait de passer en apnée. 3 secondes. 6 secondes. 9 secondes. 12 secondes. Son corps paraissait devenir lourd. Ses mains se posèrent sur son ventre. Au moment où Melissa ferma les yeux, ses doigts se crispèrent se plantant presque dans la chair. Son corps roula sur le côté puis instantanément se recroquevilla. À part elle, il n'y avait personne dans l'appartement. Pas une âme. Pas un seul témoin. Le seul qui aurait pu, à la rigueur, dire quoique ce soit sur la scène qui se déroulait devant lui, était le réveil qui indiquait presque 11h. L'heure du rendez-vous approchait et la jeune femme ne l'avait même pas remarqué. Toujours prostrée sur son lit, elle respirait calmement. Ses mains quittèrent son ventre. Sa tête bougea lentement et presque mécaniquement, elle se redressa. Ses épaules lui faisaient mal. Les frottant avec douceur, Mel observa la porte de sa salle de bain. Une sorte d'angoisse et d'incertitude l'habitaient. S'engageait-elle sur la bonne voie ? Prenait-elle la meilleure décision ? La peur la tenait mais elle se craignait aussi. Dans deux heures, son esprit serait peut-être plus calme, plus serein. Pour le moment, trop de pensées s'entremêlaient dans son cerveau. Une petite voix lui disait que c'était une bêtise. Une autre qu'il s'agissait du meilleur choix.

Secouant la tête, la métisse se leva et partit prendre sa douche. Aujourd'hui était un jour tranquille. Pas de travail. Personne à voir. Un jour où elle se consacrait à régler quelques petites choses. Lavée, Mel retourna dans sa chambre tout en songeant au fait qu'elle n'avait parlé à personne de cette visite médicale pour éviter de fournir des explications. Un soupir glissa hors de ses lèvres. Le sujet était épineux de toute façon. Cherry avait la belle vie. Elle riait, s'amusait, prenait du bon temps quand l'occasion se présentait. Melissa récupérait les pots cassés. Et en enfilant une robe noire qui s'ajusta immédiatement à son corps, elle se demanda combien de temps elle pourrait tenir ainsi. D'une main, elle attrapa son sac. Dans l'entrée, ses pieds glissèrent dans ses chaussures et la jeune femme quitta l'habitation. Son pouce se pressa sur un petit écran. Un déclic se fit entendre et une lumière rouge, signe que la porte venait de se fermer, clignota. D'un pas ferme, Mel s'éloigna mais dans la rue, elle dut combattre l'envie de remonter dans sa tanière. Elle devait aller jusqu'au bout, ne pas céder à l'appréhension.

Après avoir pris les transports jusqu'à l'hôtel de ville, elle appela un taxi. Le réseau était bien dispersé et comme à chaque fois, il n'y avait pas besoin d'attendre des heures. Il fallait être perdu au fin fond de Lutia ou dans les décombres pour ne trouver personne. Quand le véhicule arriva, la jeune femme se glissa à l'intérieur en soufflant.

 - À l'hôpital général. 

La femme se contenta de hocher la tête puis démarra. Le silence prit place, brisé de temps en temps par le bruit du moteur ou des jurons de la conductrice. Le front appuyé contre le vitre, Melissa n'y prêtait pas attention. Elle était loin, très loin. Les pour affrontaient les contre. La voix maternelle les accompagnait dans leur insoutenable débat. Lascivement, ses paupières se baissèrent. Une sensation de vide ressurgit. Un gémissement. Un mouvement de tête. Et elle rouvrit les yeux en fixant le plafond du véhicule. L'extérieur ne l'intéressait pas. Le paysage défilait si vite qu'il semblait devenir une image floue. Du moins, c'était ce qu'elle avait remarqué une fois précédente. Si simplement les pensées pouvaient faire de même. Défiler rapidement. S'évanouir. Mourir. Le taxi s'immobilisa à ce moment-là. Sortant un rectangle de plastique, Mel paya avant de descendre et se trouver face à l'hôpital. Elle ne fréquentait que rarement l'endroit, étant donné que l'agence avait tout. Un frisson la parcourut. Ici, quasiment tout lui était inconnu et le pire restait à venir. Inspirant un grand coup, la métisse se décida à pénétrer dans le bâtiment.

Grand. Trop grand. Du monde. Trop de monde. Melissa eut un temps de réaction avant de se diriger en direction de l'accueil. Elle y donna son identification et l'heure de son rendez-vous. Une voix peu aimable lui répondit que le médecin qu'elle aurait du voir, avait basculé leur entrevue vers un de ses collègues, un homme très compétent. La jeune femme cligna des yeux. Pas le temps de protester, un autre patient prit sa place et son rendez-vous approchait. Elle déglutit et monta à l'étage qu'on lui avait indiqué. Plusieurs fois dans l'ascenseur, la jeune femme réfléchit à une façon d'annuler tout. Mais aucune solution ne lui vint. Les portes s'ouvrirent et de plus en plus inquiète, elle sortit. Suivant les indications pour se rendre au bureau du docteur Ashlow, la jeune femme souhaita qu'un contre-temps surgisse.


Dernière édition par Melissa Zwölle le Sam 13 Nov - 0:46, édité 1 fois
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Lynton Ashlow

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MessageSujet: Re: Un sujet délicat    Un sujet délicat  EmptyJeu 11 Nov - 23:41

    Assis sur son fauteuil chéri, le médecin Ashlow essayait encore de comprendre comment il c’était fait coincé par le médecin Pascale lorsque la réceptionniste fit sonner l’alarme dans son bureau. Il ne réagit bien sur pas à l’appel, tout occupé qu’il était à se fouiller les méninges quant au pourquoi de la chose. Normalement, c’est lui qui refourguait des patients aux autres, l’excuse d’être médecin chef fonctionnant plutôt bien mais pour une fois, la situation était inversée. En effet, le pauvre malheureux avait été prendre un café dans la pièce de repos de tous les bons médecins, sauf le Dr.Pascale bien sur, de cet hôpital lorsque cette dernière lui avait parlé d’une patiente qu’elle ne pourrait malheureusement pas voir. Le fils, ou était-ce la fille, du médecin c’était encore mêlé à des histoires peu flatteuse à son école et donc, la femme ne pourrait pas être disponible pour voir sa patiente. C’était une grande tragédie bien sur et ne réalisant pas ce qu’il faisait, l’idiot d’Ashlow lui avait donné raison, ne se doutant pas un instant que la vile femme en profiterait pour lui renvoyer la dite patiente. Et maintenant ? Eh bien le blond attendait comme un idiot, les yeux plissé alors qu’il tentait de comprendre son erreur dans leur joute verbal de plus tôt, que la femme arrive. L’alarme retentit à nouveau et cette fois, il se redressa pour voir la porte de son cabinet s’ouvrir devant une infirmière, qui lui offrit un petit sourire. Il rêvassait encore ? Mais pas du tout ! Laissant tomber un petit grognement mêlé à un soupire, l’homme sortit de son cabinet alors que sa collègue lui indiquait une brune à la peau caramel qui entrait dans la salle d’attente.

    Lynton avait bien eut envie de râler, de convaincre le médecin de bouger le rendez-vous de sa cliente mais il fallait être honnête, il n’avait pas grand-chose à faire aujourd’hui en dehors de ses tours de garde. Forcé de prendre la jeune patiente, il c’était attendu à tout sauf ce qui se trouvait devant lui, enfin qui l’approchait du moins puisque l’infirmière lui avait fait un petit signe. Alors c’était ce genre de patiente que ses collègues féminines soignaient ? Putain ! Ses yeux bleus ne purent s’empêcher de remonter lentement le long des jambes interminables de la belle métisse, ce n’était pas réellement malsain puisque Lily-An n’en saurait rien et puis franchement, aucun homme ne pouvait résister à ce genre d’appel de la nature ! Moulée dans une robe noir, ne connaissant pas le nom de la femme il vérifia rapidement son nom sur le dossier que l’infirmière venait de lui tendre, Melissa Zwölle donc, était à tomber. Pas que sur les fesses en plus ! Il secoua sa tête une seule fois, comme pour montrer qu’il ne croyait pas à sa chance. Il avait toujours cru que ce genre de femme possédait déjà un médecin privé, amant ou ami, voir les deux, qui les empêchaient de venir se faire soigner comme le commun des mortels à l’hôpital. Merde alors, lui qui croyait qu’il pourrait considérer que le médecin Pascale aurait une dette en son égard, n’avait jamais songé que ce serait le contraire en fait. Enfin non, pas à ce point, il avait Lily après tout et cette seule pensée suffit à calmer ses hormones masculines de jaillir et de prendre le dessus sur sa sublime personnalité.

    Un sourire charmant aux lèvres, son regard remonta rapidement sur les hanches, le ventre plat invitant et ses deux pastèqu-, sa poitrine avant de ne finalement rencontrer le regard de la femme. Ce n’était pas très professionnel, il en était conscient mais avec un corps pareil, elle devait y être habituée non ? Les cheveux libre, il les repoussa vers l’arrière d’une main et de l’autre lui indiqua la porte menant à son bureau, où une jolie table d’examination la suppliait déjà de prendre place.

    « Bonjour mademoiselle Zwölle, si vous voulez bien entrer. »

    L’infirmière soupira en voyant le médecin poser les yeux sur les fesses de sa patiente mais qu’y pouvait-il hein ? Sérieusement, s’il ne c’était pas mieux contrôler, il y aurait mit la main ! Se raclant la gorge pour ajuster ses lunettes, il s’empressa de la suivre et referma derrière lui avant de ne lui indiquer la table d’examination de la main, prenant lui-même place sur le bord de son bureau alors qu’il faisait mine de lire son dossier. En fait, il ne voyait que des lettres et des chiffres. Elle avait quel âge ? 23 ans, pas mal du tout tien, un an plus jeune que Lily. Aussitôt il se mit à songer à des jambes pâles, minces et faisant remonter une robe blanche. Il avala sa salive lentement puis plissa les yeux pour lire la description du rendez-vous, qui le laissa sans voix, les yeux écarquillés. Qu’avait-il donc fait pour mériter tant d’amour de l’univers ? Il n’arrivait pas à y croire, vu le peu de chance qu’il avait eut avec son premier rendez-vous arrangé et non désiré au tout départ, il ne pouvait pas cette fois avoir autant de chance. Si ? Il jubilait mentalement alors qu’il relisait encore et encore les quelques mots, écrit noir sur blanc, deux couleurs qu’il chérissait maintenant. Lorsqu’il reprit la parole, quelque chose de joyeux jouait dans sa voix, un quelque chose de franchement mal dissimulé.

    « Je suis le médecin Ashlow et je remplacerais votre médecin aujourd’hui, j’espère que vous vous sentirez à l’aise de parler de toutes vos inquiétudes. »

    Redressant le visage, il lui offrit un sourire éclatant, digne d’un petit garçon adorable sur le point d’engouffrer toute une boîte de bonbon. Il ne pouvait pas tout contrôler après tout et puis tous ses collègues masculins auraient réagis ainsi en apprenant qu’il avait la possibilité d’examiner la jeune femme. Si si, c’était écrit sur le dossier; Examen gynécologique générale, Examen physique et Examen psychologique. Et tout ça pourquoi ? Bah il n’avait pas eu le temps de terminer, les deux premiers examens le rendant toute chose. Dire qu’il allait pouvoir souffler à la jeune femme de retirer ses vêtements et qu’elle le ferait vraiment ! Elle n’exigerait pas de mots tendres, pas de bijoux coûteux, il suffirait qu’il demande. La vie était tellement belle d’un coup ! Le sourire collé aux lèvres, il posa son dossier à côté de lui et la détailla à nouveau, pour ne pas dire reluquer gentiment, de nos jours tout est une question de vocabulaire !

    « J’ai lu ici que je devais, en premier lieu, vous faire passer des examens afin de vérifier votre état de santé. Si vous vous sentez assez à l’aise, nous pourrions débuter par le check-up habituel mais si vous préférez discuter un peu pour commencer, afin de vous mettre à l’aise, il n’y a aucun problème. »

    Pourtant, dans la tête blonde une voix hurlait joyeusement ‘faite qu’elle soit à l’aise, faite qu’elle soit à l’aiiiiiiise !’. Lynton se racla la gorge en baissant les yeux un instant, amusé par l’idiot en lui. Il prit finalement place sur son fauteuil, tout en espérant ne pas avoir à y rester.

    « Pouvez-vous me rappeler la raison de votre venue ici aujourd’hui ? »
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Melissa Zwölle

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MessageSujet: Re: Un sujet délicat    Un sujet délicat  EmptySam 13 Nov - 23:42

Plus ses pas la rapprochaient du bureau, plus Melissa pensait s'être trompée. Où avait-elle fait une erreur ? Pourquoi ? Dans sa tête, toutes ses actions défilèrent cependant elle s'avoua avoir tout simplement compté sur l'évidence. Elle avait eu un rendez-vous avec une personne précise. Il était logique qu'elle la voit, non ? Mel aurait du appeler ce matin, se renseigner pour savoir si le docteur Pascale s'occupait toujours de son dossier. Pas se faire prendre ainsi en traître. D'autant plus que l'autre docteur lui paraissait suspect. Ses yeux le détallaient avec méfiance au fur et à mesure que la distance entre eux diminuait. Son regard lui déplaisait. Ce n'était pas très professionnel d'observer ainsi une patiente. Certes, c'était un homme mais il pouvait faire preuve de retenu, non ? Son nez se fronça et ses bras se croisèrent. Franchement, les infirmières avaient du mérite. Travailler avec un tel énergumène n'était probablement pas facile. Il devait sans doute regarder avec intérêt le personnel féminin. Un petit air buté apparut sur son visage. La jeune femme choisit de ne faire aucune remarque. Pourtant ce n'était pas l'envie qui lui manquait. Pourvu que le rendez-vous ne dure pas une éternité. Pourvu que la première impression ne soit pas la bonne. Et un faible sourire aux lèvres, se voulant plus poli que chaleureux, la jeune femme entra dans la pièce tout en soufflant au passage.

 - Merci... 

Ses bras se décroisèrent alors que son corps se tourna vers le médecin. Après une brève hésitation, elle s'assit sur la table d' examen. Sagement, Melissa attendit un signe ou un commentaire. Sa main droite se mit à jouer avec des mèches les triturant dans tous les sens. Franchement, elle n'avait pas tellement mieux à faire. Puis lassée de son petit jeu, elle se mit à regarder le médecin. Ses réactions l'étonnaient. Pourquoi écarquillait-il les yeux ? Ne savait-il pas faire son boulot ? Ou peut-être qu'il n'avait pas eu les informations avant ? L'hôpital général paraissait baigner dans un joyeux bazar. Toutefois aucune remarque ne s'échappa. La jeune femme ne comprenait rien aux changements de comportement de l'homme. Ou plus exactement se forçait à ne rien supposer. Clignant des yeux comme sortant de ses pensées, aux paroles de son interlocuteur, elle hocha la tête. Cependant une expression incertaine se peignit sur ses traits. On ne parlait pas de ses inquiétudes à une femme comme à un homme. Surtout que la raison de sa visite était pour le moins sensible. D'un point de vue féminin. Parce qu'un homme n'en avait probablement rien à faire. À la simple idée d'expliquer, son estomac se noua. Et si elle passait pour une folle ? Allons, il n'avait pas à la juger.

Plus vite, ils commenceraient, mieux ce serait. Pas de discussion. Se redressant, elle se figea lorsqu'il lui demanda de rappeler la raison de sa visite. Ses joues s'empourprèrent alors qu'une main se faufilait dans ses cheveux. Dire ou mentir ? Ça ne servait à rien de mentir car elle venait chercher de l'aide, des conseils. Cacher la vérité ne l'avancerait en rien et cet entretien serait comme une perte de temps. Aussi bien pour monsieur Ashlow, que pour elle. D'un autre côté, si elle expliquait, devait-elle tout dire ? Non, certains détails pouvaient bien être omis. Il ne fallait pas qu'elle ne décline sa profession, ni qu'elle mentionne sa fréquentation assidue du moment. De toute façon, ça n'avait rien à voir avec Reese. Elle faisait ce qu'elle voulait et il n'en saurait rien. Normalement. Et s'il l'apprenait ? Ses yeux se fermèrent sentant une pénible prise de tête naître. Sa main se posa sur son front. Inspirer. Expirer. Calmement. Lentement, elle ouvrit les yeux tout en réfléchissant. Avant de dire quoique ce soit, il fallait qu'elle s'assure d'une chose. Doucement, elle se dirigea vers le blond et se planta devant lui.

 - Vous êtes bien tenu au secret médical, n'est-ce pas ? 

Se mordillant les lèvres, Mel se demandait si elle devait expliquer un minimum cette question. Non. Et puis, elle devait cesser d'avoir honte de cette profession nullement choisie. Bien décidée à mener ce rendez-vous, elle retourna s'asseoir et croisa les jambes. Esquissant un vague signe de main, signifiant à son interlocuteur, qu'il pouvait déjà oublier sa question précédente. Personne n'était au courant de cette visite et si elle n'en parlait pas, ça resterait leur petit secret. Purement médecin – patient, évidemment. Sil elle continuait, elle laisserait la paranoïa gagner sur sa raison. Malgré tout, la métisse éprouva le besoin de se justifier. D'une voix où l'embarras et le sérieux résonnaient, elle confia.

 - Je vous expliquerais tout à la fin du bilan. Je vous demanderais juste de ne pas me juger... Cela touche quelque chose d'important pour une femme. 

Être prostituée exigeait qu'elle y pense. Un accident pouvait arriver. Même si la plupart de ses collègues aurait trouvé sa solution extrême, disproportionnée. Ne le regretterait-elle pas si un jour, elle rencontrait l'homme de sa vie ? Melissa riait à chaque fois qu'une personne prononçait cette expression. Le seul homme qu'elle fréquentait intimement, passait plus de temps à faire bouillir son sang et son coeur, qu'à lui insuffler des songes romantiques. Pour le prince charmant, on pouvait repasser. Mais ça ne la gênait pas. Il brûlait lui aussi et ce partage de sorts lui plaisait. Un sourire tendre flotta sur ses lèvres puis ses jambes se décroisèrent. Il était temps de passer aux choses sérieuses. Elle n'était pas venue jusqu'ici pour rêvasser de grosse brute au regard glacé. Sa seconde peau libérait lentement celle caramel. La robe tomba à terre. Mel se pencha pour la prendre et la posa sur la chaise en face du bureau. En se redressant, elle remarqua une petite marque sur sa hanche gauche. Virant pivoine, une de ses mains se posa dessus. Satané Reese.
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Lynton Ashlow

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MessageSujet: Re: Un sujet délicat    Un sujet délicat  EmptyDim 14 Nov - 17:47

    Installé dans son fauteuil, le médecin observa sa jolie, pour ne pas dire la bombe qui lui servait de, patiente le jauger du regard. Il n’avait évidemment pas été assez discret dans ses observations de la jeune femme mais enfin il ne fallait pas porter une robe pareille pour un rendez-vous médicale ! Il n’avait rien fait de mal et Lily pouvait être rassurée, il ne comptait pas faire quoi que ce soit. Quand bien même elle rougissait adorablement, il saurait se tenir ! Plissant doucement les yeux, le blond regarda ses mains, il espérait qu’il saurait se tenir du moins. Satané testostérone ! Ce fut difficile de baisser les yeux sur son dossier mais il y parvint, quelle force tout de même, pour y lire la description qui gênait tant sa jeune et séduisante patiente. Lynton n’arrivait pourtant pas à croire ce qu’il lisait, Melissa ne pouvait pas réellement songer à se faire stériliser n’est-ce pas ? Ses yeux bleus remontèrent rapidement sur elle, pour la découvrir planter devant lui. Aussitôt son regard dériva du sien vers ses melo- l’échancrure de sa robe. Et quel décolleté ! Il avala sa salive puis redressa un sourire un iota taquin. Le silence professionnel ? Si seulement elle savait le nombre de fois qu’il se faisait poser cette question. Il acquiesça donc gentiment, presque amusé.

    Déjà il poussait les jolies pastèques au deuxième rang de son attention, pas très loin toutefois, le temps de réfléchir. Pourquoi est-ce qu’une aussi belle et charmante jeune femme, parce avec des seins pareil elle l’était charmante, songeait à ne plus pouvoir porter d’enfant ? Des scénarios lui envahissaient l’esprit alors que Melissa reprenait sa place sur la table. Peut-être qu’elle était une reine de la nuit nympho et ayant les enfants en horreur mais pas les plaisirs charnels, elle voulait s’assurer que sa passion ne se transforme pas en cauchemar ? Ou encore, on comptait la marier à un vieil homme laid de la Lux et elle voulait être certaine de ne jamais lui donner de rejeton ? Il préférait la première version et son sourire s’étira un peu plus, jusqu'à ce que la jolie nymphette reprenne la parole d’une voix qu’il trouva presque envoutante. C’était une déesse cette femme ! Il ne comprit pas immédiatement de quoi elle parlait puis l’image de sa patiente en train de croquer plusieurs hommes lui revint et il sourit avec une pointe d’amusement, il adorait son boulot.

    « D’accord, commençons par le bilan mais ne vous inquiétez pas Mademoiselle Zwölle, je ne suis pas là pour juger votre mode de vie, ni vos envies. »

    D’accord, il était en plein fantasme là s’il croyait qu’elle était réellement ce qu’il imaginait mais tant pis, un homme à bien le droit de se faire plaisir de temps à autre non ? Et puis voilà qu’elle se redressait, lui retirant ses superbes jambes des yeux pour plutôt retirer sa robe. C’était digne d’un film pour adulte, mais avec un casting de rêve et un éclairage parfait, sans parler du texte qui faisait du sens pour une fois ! S’humectant les lèvres, il regarda la jeune femme poser sa robe sur la chaise au pied de la table et dès lors, le vêtement n’eut plus aucun intérêt pour lui. Pourtant, il aimait cette robe moulante, sur Lily ce serait très flatteur aussi. Il se racla la gorge tout en observant la fine silhouette, pour ne pas dire parfaite, de la métisse. Il adorait la lingerie, il n’y avait pas à redire. Sauf que sa patiente se mit d’un coup à rougir et avec amusement, il remarqua la tache foncé dépassant de sa petite culotte, un très joli vêtement d’ailleurs. La belle brune tenta bien de cacher la preuve mais il était trop tard et Lynton se redressa lentement de son siège, son sourire ne le quittant plus. Peut-être même qu’il n’arriverait plus à cesser de sourire pour le reste de la journée tien.

    « Ne soyez pas mal à l’aise mademoiselle, j’ai vu des marques beaucoup plus intimidante pour mes patientes, que celle-ci. »

    Eh oui, Lyn osait la jouer ‘médecin sympathique’, ils étaient presque des amis maintenant hein ! Posant le dossier sur son bureau, il approcha la jeune femme pour attraper une paire de gant blanc. Il lui indiqua la table, histoire qu’elle y remonte, elle n’était pas forcé de tout retirer pour le moment, ça viendrait bien assez vite non ? Ahem. Une fois la jeune femme perchée sur la table, il lui tâta le cou pour s’assurer que tout allait bien et lui fit redresser le visage pour sortir une petite lampe torche et lui éclairer un œil puis l’autre. De bien jolis yeux.

    « Certaines m’arrivent parfois avec des suçons à des endroits que vous n’auriez jamais cru possible de les laisser. »

    Toujours sympathique, quoi qu’il soit en train démolir son histoire de secret professionnel à tout épreuve, le médecin Ashlow lui regarda les oreilles puis lui fit ouvrir la bouche toute grande avec un bâton. Et elle ouvrait grande cette bouche ! Merde, pourquoi est-ce qu’il pensait comme un vieux cochon aujourd’hui ? Mais la réponse se trouvait devant lui; Melissa Zwölle. Il allait encore devoir faire ses devoirs visiblement, parce que le coup du respect pour la femme désirable et actuel, la femme forte, ça ne le ferait pas. Avec Lily-An c’était autre chose, il avait de l’affection pour la petite brune mais la déesse assise devant lui, c’était autre chose. Il posa enfin son stéthoscope contre la poitrine de Melissa et il baissa les yeux, bien obligé par son instinct mâle. Lily voudrait le tuer si elle le voyait faire et c’est cette pensée qui le garda à flot. Mais voilà, il fit descendre l’objet en métal froid et remarqua une petite marque, le professionnel prenant le dessus sur le pervers pour une fois, il fit glisser son index droit, toujours recouvert de son gant, contre la tâche. C’était son job de s’assurer que tout allait après tout. Il passa contre la tache mais rien et il se pencha un peu pour regarder d’un peu plus près; un suçon. Son sourire redoubla d’ardeur, alors la demoiselle s’amusait bien hein ? Un type possessif c’était bien amusé à la couvrir, il voyait une autre marque un peu plus basse.

    « Pas d’inquiétude, ceux-là sont facile à faire, il suffit que vous soyez allongée. »

    Lui offrant un grand sourire, l’image même du type serviable, il continua et se pencha au dessus de son épaule alors qu’il posait l’objet dans son dos. Pendant ce temps, elle pourrait peut-être souffler un peu et cesser de rougir peu à peu. Lui, ça l’amusait follement tout ça.

    « Je crois qu’il est inutile que je vous demande si vous êtes sexuellement active ? » Il se racla la gorge pour s’empêcher de rire et fit glisser le stéthoscope plus bas. « Continuez de respirer à fond… c’est ça. Et alors, est-ce votre petit ami qui à semé ses petites marques ou… un ami ? »

    Son but n’était pas tellement de la gêner, même si c’était une option envisageable mais plutôt de s’informer de sa situation. C’était dans ses formulaires, si si ! Retirant enfin l’objet froid de la peau frissonnante, il se montra assez gentil pour frotter doucement la peau maintenant froide, de la paume d’une main.

    « Bonne nouvelle, jusqu’ici vous allez très bien mademoiselle ! Maintenant, vous vous sentez prête à retirer le haut ? Il faut que j’examine votre poitrine… »

    Normalement, Lynton offrait aussi une jaquette que la jeune femme pouvait mettre alors que lui, tâtait un peu à l’aveuglette les contours de chacun de ses seins dessous, sauf que pour une fois il voulait absolument tout voir. Il n’était toutefois pas un monstre et laissant la jeune femme assimilé l’information, il alla inscrire ses notes positives sur son bilan de santé qu’il remplissait, repoussant une mèche rebelle de son front.
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Melissa Zwölle

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MessageSujet: Re: Un sujet délicat    Un sujet délicat  EmptyMer 17 Nov - 19:52

Melissa maudissait Reese et l'affublait de tous les noms d'oiseaux lui passant par la tête. Cependant, il était trop tard. Son geste n'avait rien eu de discret. Au contraire, son comportement ne pouvait qu'attirer la curiosité. Quoi de mieux pour passer pour une fille qui ne s'assumait pas ? Ce n'était pas comme si elle en avait sur tout le corps après tout ! Retirant sa main, son petit air buté revenant, Mel soupira face au sourire du médecin. Qu'il rit. N'avait-il aucune pitié pour une jeune patiente malmenée ?! Bon pas physiquement mais psychologiquement. Un froncement de nez répondit à la remarque du médecin. Elle ne tenait pas à être informée sur le corps des autres. Heureusement que le secret professionnel le connaissait. Sinon le contraire aurait été inquiétant... Et puis elle ne demandait pas être rassurée. Après tout n'avait-il pas dit qu'il n'était pas là pour la juger ? Alors que ses remarques ne sortent pas de sa bouche. Elle passa une main dans ses cheveux, agacée par le sourire de l'homme. Dire que ce dernier allait l'ausculter de la tête aux pieds. Presque déprimée à cette idée, la jeune femme s'installa sagement dès qu'elle lui fit signe. Chaque geste lui paraissait être une torture. Elle avait l'impression d'être un animal palpé de partout. Le blond se remit à parler et sa confiance baissa encore d'un cran. Toutefois, elle voyait parfaitement ce qu'il voulait dire. Combien de fois dans les vestiaires avaient-elles comparé leur corps et les dommages collatéraux de ces messieurs ? À chaque fois, elles s'étonnaient de trouver une trace ou encore il fallait que d'autres remarquent la cachette du méfait.

De bonne grâce, Melissa se prêta à la suite mais elle détestait qu'on lui ouvre la bouche. Elle avait envie de la refermer et mordre le premier doigt qui s'approcherait. Par chance, ça ne dura pas et l'homme passa à un autre examen. Lorsqu'il frotta sa peau, elle supplia toutes les constellations et dieux de l'univers de lui épargner une remarque. Sauf que non. Il faisait son boulot. Bien. Mais était-il obligé de commenter tout ce qu'il trouvait ? Et puis pourquoi forcément allongée ? Pivoine, maugréant dans son coin, Mel repensa aux dernières nuits. L'image de Reese se dessina dans son esprit. Etaient-ils allongés à ce moment-là ? Le prince était un peu trop imaginatif pour lui avoir fait ça dans un tel moment. Quoique peut-être qu'en fin de partie, il avait pu... Serrant les dents, elle ferma les yeux avant de les ouvrir à nouveau. Le docteur Ashlow la cherchait. Pour se calmer, elle inspira un grand coup. Allez les questions ne faisaient que parti de son boulot. Eludant la première – dont la réponse sautait aux yeux-, la métisse se contenta de répondre à la seconde.

  - Mon petit ami. Il est très joueur. 

De la timidité et du sérieux résonnaient dans son intonation. Officiellement, le deuxième prince et elle n'étaient pas ensemble et tant pis si Reese n'était pas d'accord ou voyait la situation d'un oeil différent. Il fallait bien un coupable. Hors il n'y avait qu'un seul homme avec qui elle passait tout son temps – ou presque – au lit. Mais elle se maudit de la précision donnée. Quand le médecin eut fini, elle se redressa. Le calvaire finirait plus vite que prévu. Mais interdite, la bouche légèrement entrouverte, Mel accusa le coup. Comment ça monsieur partait écrire ses notes ? Il n'allait pas l'examiner comme ça, non ? Gênée – se déshabiller devant un client ou Reese n'avait rien à voir avec tout retirer devant un parfait inconnu. Même les prostituées peuvent être pudiques.-, la jeune femme bredouilla.

 - Mais... vous n'avez... rien pour... Vous savez... 

Pour cacher la poitrine quoi ! Ça tombait sous le sens de toute façon. Pas besoin de finir la phrase. Elle déglutit et baissa les yeux sur son sous-vêtement. La matière souple protégeait sa poitrine. Là, aussi, elle ressemblait à une seconde peau qui paraissait s'adapter parfaitement à la première. Pas de trop petit, trop grand. Il était parfaitement adapté pour un maximum de confort. À tous les coups, le médecin cachait d'autres moyens de procéder mais il préférait la torturer. Melissa résisterait à un tel acte mesquin. Elle était plus forte que ça et il en faudrait plus pour la gêner. D'un geste presque brusque, elle retira son soutien-gorge. Dans un bruit mat, il tomba à terre. Melissa se leva et alla chercher dans son sac un élastique. Ramenant ses cheveux en arrière, la jeune les attacha puis retourna s'asseoir sur la table. Mel avait beau joué la fière, elle n'en menait pas large. Se balader en petite culotte dans le bureau d'un médecin ne lui plaisait pas. En plus, il faisait froid. Un frisson parcourut sa peau alors qu'elle jetait un coup d'oeil pressé à Lynton. Ils n'allaient pas y passer tout le reste de la journée, non ? Elle n'avait pas que ça à faire et lui, non plus !
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Lynton Ashlow

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MessageSujet: Re: Un sujet délicat    Un sujet délicat  EmptyJeu 2 Déc - 22:50

    Elle avait un petit ami très joueur ? Lynton sourit avec amusement. Sincèrement, existait-il seulement un homme qui n’ait pas envie de le devenir face à un corps pareil ? Il en doutait mais pour une fois, il ne fit pas part de ses pensées à la jeune femme. Elle ne semblait pas tellement apprécié et il aurait été stupide de la faire fuir, il avait envie qu’elle revienne non ? Bien sur ! Ce serait un peu sa petite gâterie tous les mois, si elle pouvait passer aussi souvent s’entend. Une façon facile de mater un peu sans rien faire de mal, au moins on ne pouvait pas lui reprocher d’être un salaud, il était simplement humain. Hors, l’homme est curieux de nature, tout le monde sait ça. C’est donc dans un esprit entièrement professionnel qu’il proposa à sa jeune patiente de retirer tout le haut pour l’ausculter. Quant à sa soudaine envie de noter les bons résultats, c’était surtout pour lui laisser du temps et la mettre à l’aise. Si c’était encore possible bien sur, ce dont il doutait fort. Un autre petit sourire éclaira ses lèvres alors qu’il ricanait intérieurement, tournant le dos à la pauvre jeune femme, qui se mit d’ailleurs à bredouiller une vague demande. Reprenant son sérieux, ou plutôt son rôle, il reprit un visage neutre mais amicale pour se tourner et lui faire face.

    « Oui ? Quelque chose pour ? ... »

    D’accord, c’était cruel que de la mener en bateau comme ça mais son sourire faisait vraiment sincère non ? Mais si ! Il attendit de voir si elle oserait dire la suite mais le malaise l’avait achevée et elle n’osa pas, préférant finalement ne pas pousser le petit jeu plus loin. Quel dommage tout de même. Enfin, c’est ce qu’il songea jusqu’à ce qu’elle retire brusquement son soutient gorge. Sur le coup, il ne sut plus ce qu’il était sensé faire, sauf peut-être empoigné ses magnifiques pamplemousses et les serrer au creux de ses mains. D’ailleurs ses mains eurent pour réactions de se serrer en forme de coupe alors qu’il plissait un peu les yeux. Sauf qu’elle se remit debout et il revint aussitôt à lui, détournant aussitôt les yeux. D’accord, il était toujours dans son cabinet et c’était une patiente, ce n’était pas le moment de se laisser aller. Il envoya une petite claque sur le dessus de sa main droite, toujours moulé en coupe et regarda Melissa reprendre sa plaque après s’être remonté les cheveux. Il lui offrit alors un grand sourire et approcha.

    « Parfait, voyons ça, attention mes mains sont encore froide. ~ »

    Toujours de bonne humeur, peut-être même davantage, il posa les doigts sur la naissance du galbe parfait. Et ce n’était pas que des paroles en l’air, ils étaient vraiment parfait ses deux seins là. Il se racla même la gorge tout en tâtant tout le tour, cherchant des anomalies, même s’il se doutait qu’il n’en existait pas. Les yeux rivés sur le droit, qu’il observait, il se laissa aller à dépasser son statut de médecin et à l’aide de deux doigts, étira gentiment l’auréole de son mamelon pour ensuite sourire à la jeune femme, qui dut être surprise.

    « La forme est parfaite ! Il n’y a rien à redire de ce côté. »

    Se mettant à siffloter, afin de ne pas refaire l’idiot, il fit subir le même traitement à l’autre précieux fruit, juteux à souhait lui aussi. Bon dieu, il devait arrêter d’utiliser des mots pareils. Se raclant la gorge, il redressa les yeux pour regarder la jeune femme dans les yeux, esquissant un petit sourire.

    « J’ai pratiquement terminé, lui aussi me semble mûr à point. »

    Outch, mauvais choix de mot mais il se contenta de rire. Comme s’il venait de dire une petite blague, pas très drôle mais bon. Ses doigts firent subir le même traitement au mamelon et il sourit en voyant la pointe se durcir, doublement lorsque Melissa lui tapa la main. D’accord, c’était loin d’être professionnel mais cette fille avait un corps trop appétissant et il lui offrit donc un petit sourire désolé. Enfin, presque désolé. Après tout sa Lily-An n’était pas prête de le laisser la toucher, encore moins avec autant de lumière. Même si lui, ça lui plairait bien tien. Il se pencha enfin et ramassa une robe d’hôpital pour la tendre à la jeune femme, tout en l’indiquant du menton, un sourire espiègle aux lèvres.

    « Vous semblez avoir froid, mais pas de gêne hein. C’est une réaction physique tout à fait normale. Couvrez vous avec ceci, ce sera plus confortable. »

    Il se remit à siffloter, tout content qu’il était et nota rapidement que tout était parfait. Il eut bien envie de souligner qu’elle avait vraiment une magnifique poitrine mais ce n’était pas très ‘médicale’. Il lu donc la suite à voix haute, afin qu’elle sache ce qui allait venir.

    « Examen gynécologique et Examen psychologique. Par lequel voulez-vous continuer ? Le gynécologique je suppose ? Pendant qu’on y est, aussi bien terminer le plus vite possible hein ? »

    Il disait ça avec tellement de bonne humeur qu’il aurait été presque normal que la jeune femme le claque. Se remettant à siffloter, il redressa les étriers, histoire qu’elle y passe les jambes et fit rouler sa chaise au pied de la table d’examen. Bientôt installer sur sa chaise, il sourit gentiment à Melissa. Il attendait la suite le petit monsieur et joyeusement, comme toujours.

    « Vous avez besoin d’aide ? »

    Pour quoi faire au juste hein ? Lui retirer sa petite culotte ou poser ses jambes dans les deux bouts de métal ? Bah, les deux tiens !
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MessageSujet: Re: Un sujet délicat    Un sujet délicat  EmptySam 18 Déc - 18:02

Quelle calvaire ! Melissa fixait le médecin en se demandant où et comment il avait été formé. Celle des hommes était vraiment à revoir. Malheureusement elle n'avait pas le choix de venir ici. Sa relation avec le prince devenait plus sérieuse à ses yeux. Hors, il n'était pas question d'avouer à leur médecin professionnel la présence de cet homme. Elle savait très bien qu'on la découragerait, qu'on l'inciterait à l'éviter. Elle désirait être libre de ses choix et si un jour, elle devait cesser de le voir, cela serait uniquement sa décision. Mais pour le moment, elle le présentait comme un client. Pourtant son patron n'était probablement pas dupe. Ses émotions se lisaient dès que la silhouette de l'homme franchissait les portes de l'After eight. Plusieurs fois, ses collègues lui avaient dit de faire attention. Cependant ses yeux glissaient toujours sur le visage du brun. Même quand ils étaient en froid. Elle soupira à ce mot prononcé au féminin par le docteur Ashlow. C'était gentil de prévenir mais elle ne voyait pas trop ce que ça risquait de changer. Son sourire lui donnait un petit air de sadique prêt à commettre à son méfait. À cette pensée, ses yeux se plissèrent pour cesser quand ses mains se posèrent sur ses seins.

Etait-ce bien professionnel de tâter ainsi ? Mel ne voulait pas qu'il l'envoie paître en disant qu'elle n'allait tout de même pas lui apprendre son boulot... Mais quand même. Peut-être qu'elle se faisait aussi des idées. Enfin cette possibilité quitta rapidement son esprit. Clignant des yeux, sous le geste de l'homme, elle le dévisagea. Elle ne fut même pas rassurée de savoir que tout allait bien pour le droit. La jeune femme craignait davantage pour la suite. L'observation fut plus rapide toutefois une parole malheureuse fut lâchée, laissant Melissa fusiller du regard le médecin. Mûr à point ? Elle ne préférait pas savoir à quoi il pensait présentement. Ce n'était pas quelque chose à dire à une patiente tout de même. Elle n'avait pas des fruits à la place des seins ! Le sourcil gauche haussé, elle rangea définitivement monsieur Ashlow dans la catégorie des pervers. Sa main s'abattit sur la sienne, alors qu'il allait trop loin à son goût. Elle n'aimait pas sentir son corps réagir aux gestes d'un inconnu. Entre ses dents, la métisse siffla.

 - Arrêtez de sourire, docteur... 

Son ton était sec mais franchement qui aurait aimé vivre une telle situation ? Un homme n'aurait sûrement pas apprécié de se faire tâter activement l'entrejambe. En tout cas, si le docteur était content de lui, il pouvait au moins avoir la décence de le cacher. D'un geste brusque, Melissa se saisit de la robe. Comme pour dire ''Finissons-en''. Lui décochant un coup d'oeil sombre, elle se retint de lui faire des remarques. Mais elle ne put pas tenir longtemps et parla pendant qu'il écrivit ses notes.

 - Pour quelqu'un qui prononce aussi souvent le mot froid, vous me semblez plutôt chaud. 

Le reproche n'était nullement dissimulé. Elle affichait un petit air agacé qui disparut à la suite du programme. Ses yeux s'écarquillèrent. Franchement avait-elle besoin de subir tout ça ? Ce n'était pas comme si elle était là parce qu'elle désirait des enfants. Ni élever seule une potentielle progéniture. Son expression se fit plus suppliante. Mel détestait les examens gynécologiques et le sexe du médecin ne rentrait même pas en ligne de compte. La bonne humeur de l'homme contrastait avec la sienne. La moue boudeuse dessinée par ses lèvres illustrait parfaitement ses pensées. L'enthousiasme du blond était loin d'être contagieux et elle croisa les bras attendant que tout soit prêt. Et qu'il lui dise éventuellement, qu'il s'agissait d'une blague. C'était beau de rêver. Comme si les docteurs avaient du temps à perdre. Enfin avec monsieur Ashlow, la jeune femme se tenait sur ses gardes. Décroisant les bras, elle esquissa un signe de main. Puis ses yeux plantés dans ceux de son interlocuteur, elle déclina sa proposition, qui relevait davantage de la boutade.

 - Non, merci, je suis grande. 

Rapidement, la petite culotte finit à terre mais pour la suite, Melissa s'avéra nettement moins pressée. La table était son ennemie. L'homme qui se trouvait en face aussi. Se frottant la nuque, la jeune femme hésitait encore. S'allonger ainsi l'embarrassait. Le blond ne risquait pas d'avoir des gestes louches. Elle détestait son métier pour ça. Les regards, les attitudes. Elle interprétait tout et ça lui jouait encore des tours. Ses joues s'empourprèrent. Ses doigts attrapèrent une mèche de cheveux qu'ils tortillèrent dans tous les sens. À petit pas, la métisse s'approcha de la table de torture tout surveillant le blond. Si Reese avait été docteur, Mel aurait été sans doute déjà prête, obéissante telle l'adorable jeune femme sommeillant en elle. Proche de la table, elle inspira un grand coup avant de grimper dessus. Ses jambes glissèrent dans les étriers et dès que la position fut prise, la gêne s'installa. Ses yeux se fermèrent un instant. Elle déglutit et finit par ouvrir les yeux. Le plafond était magnifique. La lumière l'aveuglait mais peu importe. La lueur oscillant entre le jaune et le blanc envahit ses pupilles. Melissa finit par baisser la tête, elle avait l'impression de voir des petites étoiles partout.
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Lynton Ashlow

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MessageSujet: Re: Un sujet délicat    Un sujet délicat  EmptyDim 2 Jan - 23:48

    Ah, si seulement Melissa n’avait pas été aussi amusante à taquiner, peut-être que le médecin Ashlow aurait pu apprendre à bien se tenir mais voilà, la femme lui renvoyait toujours de quoi l’occuper. Sa réplique au sujet de sa température le fit même rire de bon cœur. Alors il avait l’air chaud ? Tout sourire, maintenant installé sur sa chaise, il susurra avec un plaisir évident, voir détestable.

    « Oh c’est un compliment qui me va droit au cœur, merci. »

    Et voilà, maintenant elle était sous le choc de son annonce mais il fallait bien qu’il lui dise ce qu’il lui réservait au programme pour la suite non ? Bien sur ! Il attendit donc patiemment, préférant ignorer l’air suppliant de sa jeune patiente. Ça ne durerait qu’un instant après tout, enfin logiquement. Cette fois, il ne ferait pas l’erreur de pousser un peu plus loin son examen et de tâter. Il y avait une certaine limite à se montrer idiot. Il se proposa bien sur pour l’aider, après tout peut-être avait-elle besoin d’un peu de motivation pour écarter les cuisses ? Oh non, il avait songé à autre chose tien. Un petit sourire en coin, il inclina la tête en signe d’assentiment. C’est vrai qu’elle était assez grande, bien assez grande pour tout un tas de truc. Comme Lily, d’ailleurs Lily était assez grande pour qu’il la pelote un peu dans un futur proche ? Il y songeait tout en enfilant de nouveau gant, se remettant à siffloter. C’était une bien belle journée après tout ! Sa patiente retira enfin sa culotte puis se mit à observer la table, un peu comme si elle ne craignait que celle-ci ne se sauver dès qu’elle y poserait une fesse. Amusé, le blond garda les yeux baissés sur son deuxième gant qu’il enfilait et souffla doucement, un brin taquin.

    « Elle ne mord pas vous savez, c’est un simple meuble. »

    Le sourire adorable et faussement innocent revint se coller sur sa bouche et il l’offrit généreusement à Melissa. Elle devait le détester mais c’était plus fort que lui donc. La jeune femme inspira enfin une grande goulée d’air puis monta sur la table sauvage, Lynton fut presque surpris que celle-ci ne se prenne pas pour un taureau. Il aurait peut-être du avaler plus de café ce matin tien. Se raclant la gorge, il attendit qu’elle soit installée puis releva lentement le bas de sa jaquette pour lui écarter doucement les jambes.

    « Laissez retomber vos genoux, là c’est mieux. »

    Il adorait son boulot, il n’y avait pas à dire. Se remettant à siffloter, il examina la jeune femme puis l’avertit que ce serait froid avant de ne finir correctement son boulot. Pour une fois, il se montra professionnel et lorsqu’il eut finit, il se redressa en rabaissant la robe de fortune. Il ne dit rien et retira ses gants pour noter quelque chose sur sa feuille. Il regarda alors Melissa, qui semblait échanger des paroles mentales avec la lampe au plafond et sourit avec amusement.

    « Eh bien, vous êtes en parfaite santé Miss Zwölle. Votre corps supporterait sans mal la joie d’une grossesse. Pourquoi donc vouloir vous retirer ce plaisir ? Vous êtes jeune et vous avez un très joli corps, de belles courbes là où il en faut et une paire de seins fabuleuse, sans parler de la couleur invitante de votre sexe. » Puis il revint sur terre et se tut pour lui sourire avec un petit air navré. Il ne devait pas la faire fuir allons ! « Mais, et c’est là où je voulais en venir, une grossesse ne vous retirera pas nécessairement tout cela. Il existe de très bon produit de nos jours, qui saura préserver votre sublime corps. Pour le moment, vous ne voulez pas d’enfant mais qui sait, dans 10 ans vous changerez peut-être d’avis. »

    Souriant toujours, il prit place sur le coin de son bureau et lui indiqua ses vêtements. Elle pouvait se rhabiller, en fait ça faisait un petit moment mais il avait voulut profiter jusqu’à ce qu’il constate que dans cette jaquette informe, ça ne servait à rien. Il ne voyait vraiment rien d’intéressant alors qu’une fois qu’elle aurait remit sa délicieuse robe noir, il pourrait au moins apprécier les courbes qu’elle faisait ressortir. Posant sa plaquette, à laquelle les papiers étaient attachés, contre ses jambes, il la regarda s’habiller sans rien dire un instant. Il lorgna sur les fesses, s’humecta même les lèvres puis détourna les yeux pour s’absorber dans un dessin du corps humain tout en continuant de parler.

    « Vous êtes encore bien jeune, vous avez encore tout le temps de rencontrer votre prince charmant. Une fois que ce sera fait, vous aurez peut-être alors envie d’un enfant, hm ? »

    Si seulement il avait sut combien il avait raison à quelque part puisqu’en réalité, elle avait déjà rencontré son prince. Franchement, s’il avait sut, il ce serait trouvé très doué, quel génie il faisait !
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Melissa Zwölle

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MessageSujet: Re: Un sujet délicat    Un sujet délicat  EmptyDim 9 Jan - 17:15

Le docteur Ashlow et ses remarques douteuses, elle s'en souviendrait un moment. Les visites médicales la marquaient rarement à ce point. Les jambes écartées, les genoux mieux calés, la jeune femme essayait de se détendre. Et puis l'autre qui sifflotait... Franchement ne pouvait-il pas se montrer plus discret ? Melissa se demandait s'il le faisait parce qu'il était détendu, ce qui aurait été quelque chose de tout à fait compréhensible, ou s'il cherchait à l'agacer après avoir compris dès le départ son mal à l'aise. Ce dont elle était persuadée. Toujours aussi embarrassée, Mel pensa à des choses et d'autres. Ses rendez-vous programmés, ce qu'elle devait acheter à manger, si elle devait appeler Reese ou non. Ça pouvait être optionnel aujourd'hui, un second examen sous toutes les coutures ne lui disait rien. Même s'il était accompagné de plaisir. Bientôt la torture s'achevait et un soupir de soulagement s'échappa. Son torse se releva alors que ses jambes se retiraient de leur emplacement. Le plus difficile était derrière elle. Cependant elle cligna des yeux en entendant le verdict du médecin. Au fur et à mesure, ses yeux se plissèrent. Qu'est-ce que la couleur de son sexe venait faire là dedans ? N'était-il pas entrain de s'égarer ? À son sourire, elle offrit un air agacée. Si elle ne voulait pas d'enfant, ce n'était pas pour préserver son corps.

- Vous faîtes fausse route docteur. 

Et 10 ans, ça lui paraissait loin. Après avoir retiré sans regret l'espèce de robe qui recouvrait son corps, la métisse se changea. La première gêne avait disparu pour laisser place à de la hâte. La petite culotte et la robe furent remises rapidement sans se soucier du regard de l'homme. De toute façon, il avait tout vu. Alors un peu plus, un peu moins. Prête, Mel se retourna et passa une main dans ses cheveux pour les ramener en arrière. Monsieur Ashlow avait raison sur plusieurs points comme sa jeunesse et son prince, sauf qu'on pouvait retirer charmant. Mais pour discuter, la jeune femme préférait s'asseoir, ce qu'elle fit tranquillement. Encore pieds nus, elle croisa les jambes tout en fixant l'homme. Par quoi commencer ? Sûrement pas par lui dire que certains compliments étaient vraiment déplacés, même s'ils étaient sincères. Elle devait se concentrer sur l'essentiel. Si elle avait bien suivi, ils étaient passés à l'entretien psychologique. Le réussir lui donnerait une chance que sa requête soit étudiée, voire acceptée. Toutefois, le docteur avait soulevé un point non négligeable, celui du regret. Mais si ce dernier se transformait en remords, si sa conscience se mettait à lui rappeler sa décision laissant une douleur profonde naître, comment le vivrait-elle ?

Mal. Peut-être qu'elle s'imaginerait l'enfant qu'elle aurait pu avoir. La vie qu'ils auraient pu mener. Son visage se baissa doucement. Elle ne voulait pas penser à tout ça.

 - Monsieur Ashlow... Les princes charmants n'entrent pas dans la vie de filles telle que moi. On rencontre des truands plus ou moins importants, des hommes plus ou moins fidèles, mais...  Elle le regarda.  Ça s'arrête là... 

Les conseils de ses aînées lui revenaient à l'esprit. Ne jamais tomber amoureuse, ne jamais voir un client en dehors des rendez-vous, ne jamais apprécier la douceur d'un homme qu'il soit un ami ou une réserve de koruna. Elle avait enfreint ces trois principes à plusieurs reprises. Heureusement personne ne le savait parmi ses collègues, sinon il y avait fort à parier que des remarques acides auraient fusé. Sa place se trouvait aussi en jeu. Son patron savait pour Reese mais il considérait que ce n'était qu'une histoire physique. Il passait au prince, ses caprices en lui permettant de prendre davantage de rendez-vous en avec elle. Mais Melissa n'aimait pas être incapable d'exprimer clairement son métier. Elle aurait voulu assumer. Malgré ça, elle se cachait derrière la pudeur, utilisait des détours. Néanmoins, sa décision ne se résumait pas à sa charnelle profession. Le passé jouait aussi une part non-négligeable. Si elle se sentait partiellement au-dessus de ça, en tant qu'adulte, elle craignait une répétition de la part du rôle masculin. Après tout, une erreur de casting pouvait arriver et le rôle être attribué à profil identique à celui de son père. Chose qu'elle voulait éviter en tant que femme et probable mère.

- Je ne sais pas si je serais capable d'élever un enfant et même si un homme en désirait un... Et puis certains s'empressent de vous abandonner quand vous êtes enceinte jusqu'aux oreilles. Ou s'ils ne vous laissent pas, ils préfèrent aller jouer avec des femmes qui leur évoqueront moins leur futur statut... 

Le statut de mère célibataire avait été envisagé. Mais elle n'était pas une héroïne. Mener tous les combats de front lui paraissait impossible. Pour ce qui relevait de la confiance, son expérience lui avait montré que certains se montraient enclin à l'adultère dès qu'ils apprenaient la grossesse de leur chère et tendre. Par contre, rares étaient ceux qui aimaient apprendre que l'enfant n'était pas d'eux. La cuisse légère de madame pouvait plus déranger que celle de monsieur. Penser à fonder une famille, construire un couple solide, tout ceci lui paraissait compliqué. Il fallait que les deux fassent des efforts. Si l'un se contentait d'en faire à sa tête alors que l'autre tentait de s'adapter, ça ne pouvait pas fonctionner selon elle. Hors, c'était ce qu'elle craignait avec Reese. Son côté enfant gâté freinerait sans doute leur relation. Qui plus est, elle ne souhaitait pas se retrouver prise entre deux grands enfants. Et elle n'était qu'une prostituée, ce n'était donc même pas la peine de s'imaginer avec un enfant à la peau caramel et aux yeux d'un bleu perçant dans les bras. Pourtant il serait adorable et tout en songeant à cela, elle attrapa une mèche de cheveux. Lentement, elle l'entortilla autour de son index.

 - Et vous docteur ? Vous aimeriez avoir des enfants ?  Ses yeux se plantèrent dans les siens.  J'ai souvent eu l'impression que les hommes préféraient l'idée d'avoir une descendance plutôt des enfants... S'en occuper semble les ennuyer profondément...  Ses lèves esquissèrent une petite moue.  En même temps, je pense que même les femmes souhaiteraient directement passer à l'étape où le petit est propre et ne réveille plus toutes les nuits mais bon, il faut bien que les hommes souffrent aussi au passage. Dans un couple, tout le monde est concerné... 

D'une voix malicieuse, Melissa avait prononcé ces mots. Cependant ce sujet de discussion renvoyait au brun dans son esprit. Est-ce que Reese se réveillerait la nuit ou laisserait leur enfant crier ? Est-ce qu'il se montrerait patient ou autoritaire ? Tout était possible...
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Lynton Ashlow

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MessageSujet: Re: Un sujet délicat    Un sujet délicat  EmptyMer 12 Jan - 17:10

    Il faisait fausse route. Voilà qui était fâcheux n’est-ce pas ? Lynton plissa un peu les yeux en y réfléchissant, posant une paire de lunettes sur ses yeux. Ah voilà qui était mieux, il avait la mauvaise habitude d’oublier de les enfiler, hors il voyait beaucoup avec celle-ci. Un petit sourire, légèrement niais d’ailleurs, étira ses lèvres lorsqu’il tourna à nouveau le visage vers sa patiente.

    « Je ne crois pas non, sauf votre respect mademoiselle Zwölle. »

    Il jouait au plus fin mais il l’assumait. Il était persuadé que les femmes, enfin les très belles femmes telles que sa patiente, y songeaient toutes au moins une fois. Après tout, quand on a un physique aussi appréciable, il lui semblait normal que de songer à l’état suivant celui d’une grossesse. Est-ce que son compagnon l’aimerait toujours durant les derniers mois où elle ressemblerait à une baleine ? Oui oui, une baleine, Lynton préférait être franc avec lui-même. Mais surtout, est-ce que la demoiselle retrouverait sa taille de guêpe hein ? Bien sur, l’Uros possédait de nos jours de très bon traitement pour redonner un état pratiquement exact à celui d’avant un traumatisme x au corps, la grossesse étant la cause la plus souvent soigné mais tout de même. Ne perdant rien de son petit sourire, il la vit baisser les yeux alors qu’elle tentait de le convaincre qu’elle avait raison. Ce n’était pas gagné pour elle mais il ne le lui dit pas. Il avait encore envie de jouer un peu, enfin façon de parler. Une joute verbale en quelque sorte.

    Puis Melissa lui parla de prince charmant et il eut envie de rire. Alors beaucoup de femme croyait ça non ? Lily-An ne lui avait-elle pas dit la même chose ? Et pourtant, elle et Melissa ne semblait pas du tout issu de la même page couverture d’un magazine. Sa toute récente fréquentation s’orientait davantage vers les princesses nouveaux genre, indépendante et capable de fonctionner sans le prince typique alors que Melissa allait directement sur la page du centre d’un magazine pour homme. Pour prince ? Bah, la jeune femme semblait avoir du caractère, elle devait les aimés moins fleur bleu. Il détailla donc avec amusement sa patiente et souffla sur un ton joueur.

    « Allons, les princes ne sont plus tellement à la mode. Et puis dernièrement il n’y en a pas eu un, celui qui était un truand, qui à tenté de devenir un gentil ? C’est la preuve que tout n’est pas perdu non ? »

    Ah qu’il était gentil le médecin Ashlow, il essayait de remonter le moral de sa petite patiente. Mais sans succès probablement, il était habitué par exemple. C’était à croire que les femmes ne le croyaient pas, tsk. Sauf que Mel, à son plus étonnement, se montrait un tant soit peu réceptive. Enfin, du moins s’ouvrait-elle légèrement à lui. Il n’en demandait pas tant et en fut surpris, agréablement s’entend. Son sourire revint, en mode modéré, et il réfléchit à ce qu’elle venait de lui avouer. Alors elle craignait qu’une fois enceinte, l’homme qu’elle aimait ou du moins le père de l’enfant, ne la quitte ? Bien sur, c’était monnaie courante dans les couple, les messieurs n’étaient pas toujours prêt à élever un marmot ou encore, à soutenir et être présent auprès de sa compagne enceinte mais tous les hommes n’étaient pas ainsi fait. N’est-ce pas ? Bah non, sinon le monde tournait fichtrement mal !

    Cette crainte, cette souffrance lui venait de quelque part cela dit. Avait-elle déjà eu un enfant ? Peut-être. Très jeune ? Et le menteur l’ayant mise enceinte lui avait mentit ? Aller donc savoir. Ou encore, peut-être que sa mère avait connu ce sort ? Dans tous les cas, le médecin décelait là une crainte de recommencement. Les femmes ayant eu une gentille famille ou aucune mauvaise expérience avec un menteur, ne craignait que rarement ce genre de chose. Peut-être avait-elle aussi eu une amie dans cette situation ? Il se mit à frotter sa feuille d’un doigt alors qu’il réfléchissait puis de l’autre, se mit à inscrire quelque chose sur la feuille avant qu’il ne redresse enfin la tête, sa patiente lui ayant posé une question. À nouveau surprit, il lui sourit toutefois avec un petit air amusé et faussement intimidé.

    « Est-ce une proposition ? Tsk, je suis déjà prit et puis, nous nous connaissons à peine Miss Zwölle. Coquine va. »

    Ce n’était peut-être pas drôle, ni le moment mais lui, se trouva très drôle. Riant un peu, il remarqua l’air de la femme et se racla la gorge pour se calmer. Allons, un peu de sérieux mon vieux ! Il planta alors ses yeux bleus dans les siens et gentiment, d’une voix étonnement douce, il posa une simple question.

    « Votre père à été présent dans votre vie, mademoiselle Zwölle ? »

    Dans le genre subtil, on faisait facilement mieux mais voilà, il n’aimait pas toujours tourner autour du pot. Il lui suffit de voir la réaction physiologique de son visage pour comprendre que non. Alors voilà d’où le problème venait. Il soupira alors doucement et reprit place sur le coin de son bureau, les yeux baissés sur sa feuille. Il rangea mentalement le petit médecin farceur dans un tiroir et ajusta plutôt ses lunettes d’une main. Il était temps de jouer son véritable rôle; celui d’un médecin. Il aimait son boulot, il n’y avait pas à dire.

    « Non, bien sur que non. Je vais être honnête avec vous mademoiselle, si vos craintes sont tout à fait compréhensible vis-à-vis de ses messieurs, votre angoisse est directement lié à votre passé. Mais vous le saviez déjà bien entendu. Ce genre de doute est très classique auprès des femmes n’ayant pas ou peu connu leur père, je suppose aussi que vous n’avez eu aucune figure paternelle pour le remplacer ? ... Non, bien sur. » Il soupira doucement puis lui sourit à nouveau, très gentiment avant de ne reprendre son souffle pour continuer sur sa lancée. « En toute franchise, je vous trouve très jeune pour abandonner vos probable rêves d’enfanter dans un futur plus ou moins rapprocher. Vous savez très bien qu’une fois l’opération effectué, il est impossible de faire marche arrière, n’est-ce pas ? Hors, il serait dommage que vous ne puissiez enfanter le jour où vous aurez confiance en votre compagnon ou encore, que vous rencontrerez le bon. »

    Le pire, c’était probablement qu’il pensait ce qu’il disait. Il la fixa un long moment, son petit sourire charmant aux lèvres, celui d’un médecin cette fois, puis se décida à inscrire quelque chose sur sa feuille. Il soupira en terminant puis posa la plaquette avec les papiers à remplir près de lui pour croiser les mains sur ses genoux.

    « Mon verdict est tout simple, la réponse est non. Vous ne subirez aucune opération pour vous rendre stérile et c’est un service que je vous rends. Votre tête pense peut-être réellement tout ce que vous venez de me dire mais moi j’ai entrevu une jeune femme qui songe surtout et du fond de son cœur, que ce serait difficile d’avoir un enfant. Vous n’êtes peut-être pas en couple avec l’homme qu’il vous faut mais ce n’est pas une raison pour vous arracher ce droit à la vie. Peut-être même que c’est lui qui vous envoie, en fait je ne veux pas savoir. Je refuse tout simplement de vous retirer cette chance. »

    C’était relativement simple non ? Sur ce, il se redressa, signe que pour lui, c’était terminé. Au fond du tiroir, le médecin farceur se lamentait tout de même. Non, il ne pouvait pas laisser gros melons partir comme ça ! Où était passé son amour des pastèques hein ?! Lynton le combattit tout de même, ils en avaient déjà beaucoup vu, il ne fallait pas se montrer trop gourmand ! Il attrapa une petite bande magnétique et la glissa dans un appareil pour sélectionner la bonne fonction puis la tendit à sa patiente.

    « En attendant que vous changiez d’homme, qu’il mature ou que vous soyez tout simplement prêts à vous faire confiance tous les deux, voilà de quoi vous rassurez. Passer à la pharmacie au premier, une seule injection dure normalement quatre cycles. C’est le meilleur moyen sur le marché, c’est aussi fiable qu’une opération d’ailleurs mais moins drastique. Je sais que vous prenez déjà ce qu’il faut mais ça, c’est mieux. Disons simplement que cette précieuse injection coûte trop cher pour que nous, pauvre médecin, puissions la donner à toutes nos patientes. »

    Il soupira à cet aveu. Dire qu’on lui avait fait promettre de ne la remettre qu’aux femmes et jeune femmes de la Lux. Franchement, dans quel monde vivons nous hein ? Il trouva tout de même la force de sourire, un peu joueur d’ailleurs.

    « Au diable les gens de la Lux à qui c’est réservé, j’ai eu droit à toute une performance de votre part. C’est ma façon de dire merci. »

    Elle allait peut-être le détester ? Bah, tant pis. Il se faufila jusqu’à la porte et la lui ouvrit calmement pour finalement lui barrer le chemin alors qu’elle tentait d’emprunter la sortie. Sérieux, il fronça un peu les sourcils et plissa les yeux avant de ne les baisser sur elle.

    « Oh et bien que j’ai le regret de vous refuser votre proposition d’avoir des enfants ensemble, je tiens à dire que oui. Oui, j’aimerais avoir des enfants et franchement, je trouverais dommage de sauter les premières étapes. Changer une couche, c’est plus amusant et satisfaisant qu’on le croit. Pour le père c’est après tout une excellente excuse pour pouvoir toucher son enfant, le cajoler sans qu’on ne le juge trop ‘gâteau’. Certains hommes acceptent de se lever le soir et si je n’étais pas déjà retenu par ma propre princesse, il m’aurait fait grand plaisir de vous le prouvez Miss Zwölle. » Un sourire en coin, il se pencha et sans l’avertir, posa un baiser sur sa joue. Il allait un peu loin ? Bien sur ! Mais c’était tout innocent, allons. Elle n’allait pas, elle aussi, lui envoyer une plainte de harcèlement sexuel hein ? Cette idée le fit se reculer plus rapidement que la première fois où il avait fait ça à une patiente. « Rentrez bien et surtout, ne me trainer pas en justice pour un bisou sur la joue, d’accord ? »

    Il pouvait toujours essayer non ? La dernière fois, ça n’avait pas fonctionné mais peut-être que sa patiente du moment était plus ‘clémente’. La Lux était toujours plus difficile à gérer après tout.
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