Lopunk Leknaère

Nom : Lopunk
Prénom : Leknaère
Âge : 23 ans

Métier :
Lieu de vie le Basha
Lieu de travail : Basha
Loge : Sayeh

Caractère :
En construction

Physique :

Leknaère n'a rien, mais absolument rien de particulier. On dirait même qu'elle essaye à tout prix de ne pas se faire remarquer. Les rares personnes qui la regardent ne feront que l'effleurer du regard. Elle est juste à la bonne taille, juste la coupe de cheveux qu'il faut, juste un visage normal. Une démarche ni trop rapide, ni trop lente. Ce n'est que dans son regard qu'il y a quelque chose. Une légère teinte d'intelligence, mais avec très peu de connaissance. Une nuance de joie, mais un brin d'incompréhension. Et un éclat d'esprit à la recherche de quelques choses. Mais même en croisant son regard, personne ne croirait déceler quelques choses de particulier dans cette jeune femme.
Sa tenue vestimentaire est aussi banal que le reste de son apparence, voir un peu plus professionnelle. Elle n'est pas très élégante, comme les personnes qui sont dans le Lux ; elle n'est pas trop détendu, comme les personnes dans l'Ios ; elle est stricte et ressemble plus à un uniforme qu'un choix personnel.

Tranche de vie :

Je me réveille dans un endroit sombre. Il n'y a pratiquement pas de lumière, juste quelques diodes qui clignotent. L'endroit parait abandonner, il y a un peu de moisie et le ménage n'a pas été fait depuis au moins un siècle. Dans cette pièce, il n'y a pratiquement pas de meubles, un planche de bois plus qu'on lit, une table avec des appareils et une chaise. La chaise parait vermoulue, en tout cas elle ne donne pas envie de s'assoir. Je me relève et essaie de trouver un interrupteur, mais je crois qu'il n'y a pas de lampe au plafond. Je regarde autour de moi. La question qui me taraude est de savoir comment j'en suis arrivé là. Il y a quelques choses d'autres de bizarre, mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus.
Pour l'instant je me concentre sur les machines. Impossible de savoir à quoi elle servirait. J'ai beau réfléchir, je n'en ai jamais vu. C'est la machine qui faisait la seule lumière de la pièce, mais maintenant que je suis debout devant elle, sa lumière commence à faiblir. Pourtant je n'ai rien touché...
Je me retourne et regarde la porte. Elle n'est pas fermée à clé, ce qui me permet de sortir de cette pièce lugubre. Mais mes espoirs se dissipent vite, le couloir est dans le même état, voir pire. Quelques fuites d'eau ont moisit la moitie des murs et inondé le sol. Il y a plusieurs portes dans ce couloir.

Je décide de parcourir le peu de chemin entre la porte que je viens d'ouvrir et la porte d'en face. J'ouvre toute les portes sur mon passage. Un placard, un "chambre" et une pièce vide, toutes dans le même état que le reste. J'essaye de ne pas trop mouillé mes chaussures, mais je crois que c'est un échec. Tant pis. De toute façon, elles ne sont pas belle, je ne sais même pas d'où elles viennent. La seule conclusion possible est qu’elles ne résistent pas à l'eau. Arrivé au bout du couloir, elles sont complètements mouillé. Mon premier réflexe est de poser mon oreille sur la porte pour écouter. Mais aucun bruit ne se fait entendre. J'ouvre donc la porte. C'est un escalier qui monte. Vu la tête de l'escalier et du reste de l'étage, je me demande comment ce bâtiment peut encore tenir debout.
Arrivé en haut, une autre porte. Mais cette fois, des voix se font entendre. En tendant l'oreille, j'entends une femme parler avec une autre sur des sujets quelconques. Je m'avance et hésite encore quelques secondes avant d'ouvrir la porte. C'est une pièce en meilleur état que l'étage de dessous. Je vois une femme plutôt petite et trapue en tenue très décontracter. Son visage n'a pas l'air de savoir sourire. Elle me regarde avec quelques surprises avant de dire qu'elle doit partir. Puis sort.
L'autre femme est plus grande, avec une tenue plus stricte. Par contre un large sourire traverse son visage, mais son regard montre quelque chose de moins sympathique. Elle me regarde un peu surprise avant de me demander de m'assoir. J'en profite pour examiner plus la pièce. Une table, quatre chaises en bonne état, un tableau représentant un grand bâtiment que je ne connais pas, une autre porte et une étagère avec des biblos.

"-Ne t'inquiète pas pour cette endroit, il est un peu lugubre, mais au moins personne ne nous trouvera."

Je la regarde en cherchant qui elle peut être, mais je ne vois absolument pas. Mais elle a l'air de me connaitre.

« -Je m’appelle Grond Nod. Détend toi. Tu as eue un accident, rien de grave. Comme c’était un peu de ma faute, je t’ai ramené chez ici pour te soigner. Un voyage dans un centre de soins n’aurait servit à rien, à part perdre de l’argent….Voyant que je ne répondais pas, elle continua. Tiens tes affaires, ne t’en fait pas je n’ai rien volé » Dit-elle avec un grand sourire. Elle se leva, prit un sac sur l’étagère et me le tendis. Avant de regarder dedans, je réfléchis deux seconde... impossible de me souvenir de l'accident.

Je pris le sac est regardais dedans. Des papiers avec un nom : Leknaère Lonpuk. Ça ne ma disait absolument rien. Un visage s’y trouvait également. Je ne le reconnaissais pas non plus. Il y avait aussi un livre et ainsi que d’autres cartes pour divers usages avec toutes le même nom et le même visage. Je regardais Grond Nod en lui montrant la carte et un air interrogateur.
« -Ben tu te reconnais pas ? Dit-elle avec un air amusé, elle prit un miroir sur l’étagère et me le tendis. Regarde-toi. »

Elle avait raison, c’était bien mon visage. Je compris enfin ce qui me chiffonnait…… merde, mais je ne me souviens même pas de mon nom, ni de on visage, ni de… de… qui je suis. Je me mis à paniquer. Je me levais et me mit à tourner en rond dans la pièce en cherchant quoi que ce soit de moi.

Elle m’arrêta net. « - Je ne pensais pas que l’accident est été aussi destructeur, ne t’inquiète, pas, je vais t’aider. C’est ma faute si tu ne reconnais pas, c’est la moindre des choses de t’aider. Allez viens, on va manger, je suis sur que tu as faim. » Elle prit mon bras et mon sac, ouvrit la porte avant de sortir dans une rue tout aussi sombre que l’intérieur du bâtiment.
Je l’ai suivi donc à travers la ville.

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