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 Précepte n°1 : Se méfier de sa mère [ Lynton ]

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Lynton Ashlow

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Lynton Ashlow
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Précepte n°1 : Se méfier de sa mère [ Lynton ] - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Précepte n°1 : Se méfier de sa mère [ Lynton ]   Précepte n°1 : Se méfier de sa mère [ Lynton ] - Page 2 EmptyMar 6 Juil - 9:23

    Finalement, l’extincteur ne servirait à personne, aujourd’hui encore. Loin de songer à la triste existence que devait mener le pauvre objet inutilisé, il préféra esquisser une faible moue de déception face au rejet de Lily-An. Elle ne voulait visiblement pas jouer, tant pis. Il n’allait pas la forcer, c’était dans son code de bonne conduite, un outil essentiel pour tout coureur de jupon qui se respecte. Hors, à défaut d’avoir une fortune pour effacer ses erreurs et son côté masochiste balançant son côté sadique, il préférait s’en tenir à son code; ne jamais coucher avec une femme avec faculté fortement affaiblis, pas de viol, non c’est non, toujours se protégé et ne jamais donné de faux espoirs. C’est qu’il était toujours un prince quelque part, il l’avait simplement perdu très loin à l’intérieur de son moi superficiel. Ou blessé, à vous de voir. Enfin, il fut tout de même repoussé par la jeune femme et laissant la moue s’effacer de son visage, parce qu’un homme n’est jamais séduisant lorsqu’il fait la moue hein, il se remit à sourire légèrement. Elle le ramenait à l’ordre, une fois de plus. Quelle femme respectable elle faisait, une véritable petite princesse de bonne famille. Et ça, c’était une raison de plus pour ne pas râler alors qu’elle lui bottait les fesses jusqu’à l’extérieur de sa cabine.

    Émergeant rapidement de la cabine, trop en fait, il fit face au regard inquiet de la vendeuse, qu’il se contenta de saluer de la tête, un superbe sourire aux lèvres. Tout allait bien voyons ! Il ne venait pas de se faire jeter par sa jolie princesse, bien sur que non. Oh, il songea bien à la ride imaginaire occupant son front, prit même note de prendre rendez-vous avec son chirurgien mais il ne perdit plus rien de sa grandeur. Rien de moins que ça, bien sur. Se tenant bien droit, le torse presque bombé, il jeta un regard à sa montre. Il avait encore un peu de temps, la réunion ne le concernait qu’à moitié, on pouvait se passer de lui tout de même et puis il saurait toujours se faire pardonner par Lucrèce, sa patronne. Elle était compréhensive, si on savait tirer les bonnes ficelles. D’accord, il allait surement passer un sale quart d’heure à son retour mais lorsque Lily-An sortit à son tour de la cabine, qu’il croisa son regard mais pire, qu’il l’entendit l’appeler ‘chéri’, il sut que rien n’y ferait. Il allait devoir faire avec madame la patronne. Tant pis. Sa jeune compagne le valait largement. La raison était simple, une fois que la brunette se retrouverait seule, que son charme Lyntonien ne fonctionnerait plus sur elle, il y avait des risques pour qu’elle réalise son erreur et donc, lui pose un lapin. Hors, il ne c’était pas fait poser de lapin depuis très très longtemps et il ne savait pas comment il devrait alors réagir. Et puis, avec une allure pareille, parce qu’il fixait toujours la demoiselle bien sur, il y avait toutes les chances pour qu’il la kidnappe finalement. Adieu la bonne conduite. Il soupira donc doucement, mi désespéré par son propre comportement et à demi charmé par le ton employé. Ce n’était qu’une peste, il en était certain.

    « Bien sur, il n’y a rien de trop beau pour toi ma princesse, tu le sais bien. »

    Hop un joli sourire à la vendeuse, encore perplexe devant leur attitude et ils se retrouvent seuls. Enfin oui. Comme la jeune femme l’a prévu, un sourire satisfait coule sur ses lèvres, s’en empare et c’est avec bonne humeur qu’il susurre quelques mots à son attention.

    « Chéri ? Je n’espérais pas un si bon développement en si peu de temps, je dois bien l’avouer. »

    Est-ce qu’il joue la mauvaise carte ? Il ne se pose pas même la question, il s’agit de Lily-An, la femme qui lui a tout de suite annoncé qu’elle ne comptait pas l’accompagner durant la journée et que toute cette rencontre n’était à ses yeux qu’une immense perte de temps. Elle aura donc deviné qu’il joue, n’est-ce pas ? Il ne lui reste plus qu’à l’espérer mais heureusement pour lui, malheureusement pour elle, Lynton est d’un naturel positif. Tout ira bien. Et voilà qu’elle lui fait signe d’approcher, ce qu’il fit sans plus attendre. Les plans lui furent alors dévoiler. Tout d’abord il allait la déposer chez elle, partie qu’il appréciait déjà, puis il irait travailler, petite bémol pour celle-ci d’ailleurs. Sauf, parce qu’il y en avait un, si son travail pressait et là, il se prendrait une bémol version ‘grand format’ pour la peine. Il grimaça légèrement sous cette idée, il n’aimait pas mentir après tout et ce plan là ne lui plaisait tout simplement pas. Ce n’était pourtant pas fini et ne sachant pas si c’était la demi grimace offerte ou l’envie de la jeune femme de passer un peu plus de temps avec lui, il espérait pourtant fortement que ce soit la possibilité numéro deux, Lily-An lui proposa de la déposer chez elle. Le tout accompagné d’un sourire contagieux.

    Elle avait tout prévue en plus, ses excuses étaient plus que louable et pour une fois, il se félicita d’avoir accepté d’accompagner une jeune femme de bonne famille et surtout, avec une conduite exemplaire. En la ramenant chez elle, il saurait où venir la chercher ce jeudi et puis, il arriverait surement à voler encore quelques baisers prometteurs à la belle. C’est qu’il était en pleine phase de dépendance affective, il tentait donc de ce soigner. Quoi de mieux qu’un médecin pour comprendre ce genre de situation, n’est-ce pas. Mais la menace tomba sous la forme d’une taquinerie. Elle avait presque criée au viol, elle avait songée à appeler le NSS et son rire s’éleva doucement depuis l’arrière du magasin alors qu’elle enroulait un bras autour du sien. Quel être vil il avait sous les yeux, c’était ignoble d’être aussi adorable et mesquine à la fois. Et puis ce sourire, il secoua doucement la tête en avançant, ne croyant pas à sa chance. Terrible mais adorable, franchement il avait de la chance que sa mère soit une fouineuse et une éternelle insatisfaite par ses exploits, pour une fois du moins.

    « En effet, je vous suis très reconnaissant Lily-An. Combattre un voyou pour ma gamelle ne me dit franchement rien pour ce jeudi, je préfère et de loin vous accompagner. Merci pour votre grandeur d’âme. »

    Ceci dit, il lui planta un baiser sur le coin des lèvres et sortit son portefeuille. Il était temps de jouer son rôle, celui du compagnon fiable et avec de l’argent plein les poches. Payant la robe de mademoiselle et les accessoires allant avec, il se tourna lentement vers elle, un petit sourire amusé jouant sur ses lèvres. Il se pencha finalement à son oreille alors que la vendeuse terminait le paquet.

    « Je n’ai rien d’urgent qui m’attend. J’aurais donc tout le temps de monter prendre un café. »

    Des paroles à fort sous-entendus, ses préférées bien sur. Sauf qu’elle lui avait bien démontré que ce genre de comportement ne lui ferait jamais gagner de point avec elle, non pas qu’il veuille en gagner bien sur. Enfin, il tentait de s’en convaincre, pauvre fous mais tout de même. Il avala donc sa salive et continua, murmurant toujours près de son oreille.

    « J’ai la gorge sèche et je n’oserais pas abuser de vos baisers, aussi délicieux soient-ils. Il faudrait qu’il me reste quelques atouts ce jeudi, hm ? »

    Un petit sourire aux lèvres, il se recula et reprit sa carte, saluant la vendeuse d’un hochement de tête avant de n’entrainer sa compagne à l’extérieur. Il héla alors un taxi et dès que l’un des bolides bleu se gara devant eux, il laissa An s’y glisser pour l’y suivre sans plus attendre. Posant les sacs à leur pied, il sourit à la jeune femme. Il sentit son téléphone se mettre à vibrer dans la poche de son pantalon mais préféra l’ignorer et passer un bras contre le dossier arrière. Il la laissait donner son adresse, après tout ils se rendaient chez elle, n’est-ce pas ? C’est ce qu’il osait croire du moins. Un peu naïf ? Surement. Mais son téléphone ne semblait pas de cet avis et il vibra de plus belle, le faisant finalement arrêter le chauffeur le temps de prendre l’appel. Il n’y avait visiblement aucun moyen de rater cette fichue réunion et il devait s’y rendre au plus vite, c’était ça ou on donnerait son poste de médecin chef à un autre. Grognant tout bas, son visage se métamorphosa en un masque d’agacement mais de sérieux qu’il osait rarement prendre. Il n’allait pas tout perdre pour une bêtise pareille, Lucrèce était d’une cruauté. Il marmonna quelques mots, un accord bien entendu puis referma l’appareil pour le ranger à nouveau. Là, le chauffeur attendant de connaître l’adresse et surtout, de reprendre sa route, il soupira en fixant l’extérieur depuis le pare-brise. Ce qu’il allait dire ne lui plaisait pas du tout mais voilà, s’il avait le choix entre être l’homme séduisant qui draguait pendant les heures de travail ou un modèle exemplaire en professionnalisme et médecin chef de surcroit, il préférait la deuxième option.

    Inspirant un bon coup, parce que cette réponse là allait passer de travers, assurément, il tourna la tête vers sa compagne. Du regret plein les yeux, déchiré par un conflit intérieur; la fille ou le job, il soupira. L’air expiré entraina le doute avec lui et Lynton put se permettre de sourire à nouveau, légèrement soit mais tout de même un sourire. C’était la clé du succès après tout !

    « Je vais devoir y aller. Personne ne m’attend sur la table d’opération mais on ne peut visiblement pas se passer de moi. »

    Ce n’était pas faux après tout, sinon il ne serait pas forcé de partir maintenant, n’est-ce pas ? Il considérait que si ! Se penchant sur elle, il lui souffla un baiser au coin des lèvres mais ne se recula pas aussitôt, préférant la regarder droit dans les yeux, son petit sourire s’étirant un peu plus encore.

    « Appeler moi ce soir, je noterais votre adresse… Il me tarde d’être à jeudi, Lily-An. »

    Soupirant contre ses lèvres, une main remonta cette fois contre le bas de sa mâchoire, une caresse aussi légèrement qu’une plume. Ses doigts caressèrent sa peau puis ses lèvres prirent le relai, lui volant un long baiser. Massant sa bouche de la sienne, il entrouvrit légèrement les lèvres pour la gouter du bout de la langue. Il devait faire preuve de patience et surtout, bien se tenir. Quoi que de ce côté, il était surement trop tard. Se reculant lentement, laissant la magie flotter encore un petit moment dans l’habitacle, il fouilla enfin sa poche arrière et sortit de quoi payer une course moyenne. Il n’avait aucune idée de son lieu de vie mais il ferait sa part. Tendant les billets au chauffeur, il lui fit la requête de s’assurer que la jeune femme rentrerait bien chez elle. Peu importe qu’il fasse encore jour, il préférait le dire. Puis, faisant de son mieux pour être aussi vil que cette chère Lily-An, il lui vola un dernier baiser avant de ne quitter définitivement la voiture. Se penchant devant la portière, il lui fit un petit clin d’œil.

    « À bientôt, princesse nénuphar. »
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Précepte n°1 : Se méfier de sa mère [ Lynton ]

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